05.10.2017

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L’analyse d’IFPEN
 

Rueil-Malmaison, le 5 octobre 2017 - Le prix du pétrole a dépassé, en septembre, les 55 $/b, poussé par les anticipations sur la demande et par les évolutions côté production, concernant en particulier l’offre américaine ou la stratégie à venir de l’Opep. Le référendum au Kurdistan irakien et les tensions avec la Corée ont pu accélérer ce mouvement haussier en fin de mois. À court terme, la zone des 50 à 60 $/b semble encore crédible, sous réserve que le contexte géopolitique n’ait pas d’influence trop marquée sur le marché pétrolier.


Les stocks excédentaires du marché pétrolier, un indicateur moins pertinent ?

Après avoir oscillé autour des 55 $/b les deux premiers mois de l’année (Fig. 1), le Brent a reculé progressivement jusqu’à 44 $/b fin juin. Depuis, il a globalement progressé pour se rapprocher des 60 $/b, gagnant près de 30 % en trois mois. Au-delà des situations conjoncturelles comme l’effet des tornades fin août, ce sont des facteurs plus structurels qui mettent en tension le marché. La réduction du niveau des stocks détenus par les pays OCDE, objectif affiché par l’Opep, ne semble plus être l’indicateur pertinent du marché. En effet, si l’on se réfère à l’équilibre offre/demande attendu cette année et en 2018 (Fig. 2), ces stocks ne devraient pas être fortement réduits.
 

Lire la suite > Télécharger l'étude (PDF - 450 Ko)

 

Guy Maisonnier - guy.maisonnier@ifpen.fr