09.06.2017

10 minutes de lecture

FacebookTwitterLinkedInImprimer

L’analyse d’IFPEN
 

Rueil-Malmaison, le 9 juin 2017 - Le prolongement de l’accord Opep jusqu’au 1er trimestre 2018 a pour objectif de résorber les stocks de pétrole en excédent afin de soutenir le cours du pétrole. À l’inverse, la production américaine est susceptible de modifier l’équilibre comme ce fut le cas en 2014. Au-delà de ce constat largement partagé et afin de mieux cerner les tendances envisageables pour le prix du pétrole, un bilan précis du marché pétrolier devient nécessaire. Il convient néanmoins de rappeler que l’équilibre du marché se joue au million de baril près soit 1 % seulement de la demande mondiale de pétrole (94,5 Mb/j en 2017). Les facteurs de déstabilisation potentielle sont de ce fait nombreux.

L’accord Opep du 25 mai, déjà intégré dans les cours, impacte peu le prix du pétrole

Sans surprise, les pays de l’Opep, soutenus par certains pays non-Opep dont la Russie, ont reconduit l’accord de novembre 2016 pour une durée de neuf mois. Cela signifie une baisse de la production de 1,7 Mb/j, dont 1,2 Mb/j pour les pays membres du cartel hors Libye et Nigeria et environ 0,5 Mb/j pour 11 pays non adhérents, dont 0,3 Mb/j pour la Russie et 0,1 Mb/j pour le Mexique.

Le prix du pétrole a réagi plutôt à la baisse à cette décision attendue, se situant à 50 $/b en mai pour le Brent, référence européenne, en léger retrait par rapport aux cotations mensuelles observées depuis janvier (52 à 55 $/b – Fig. 1).
 

Lire la suite > Télécharger l'étude (PDF - 290 Ko)

 

Guy Maisonnier - guy.maisonnier@ifpen.fr