04.11.2024

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Le RDV IFPEN pour une analyse hebdomadaire de la situation des marchés pétroliers.

                

04 novembre 2024

Le Brent en baisse à 72 $/b avant les élections américaines

Marchés pétroliers

Après une baisse marquée des prix du brut en début de semaine, due à l'absence de réaction de l'Iran aux frappes de représailles israéliennes, les prix du pétrole ont rebondi d'environ 2 % en milieu de semaine dernière (fig. 1 & 2). Ce rebond est principalement lié à des informations des services de renseignement israéliens, suggérant que l'Iran pourrait préparer une attaque contre Israël dans les jours à venir, possiblement avant les élections américaines, en lançant des drones et des missiles depuis l'Irak. Les investisseurs ont également anticipé la décision de certains membres de l'OPEP+ de prolonger d’un mois les ajustements volontaires de production de novembre 2023 de 2,2 Mb/j jusqu'à la fin décembre 2024. Cette décision a finalement été annoncée dimanche dernier.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le Brent pour livraison en janvier a baissé de 2,9 $/b (-3,8 %) à 72,3 $/b, tout comme le contrat de février qui a baissé de 2,9 $/b à 71,9 $/b. Le prix du WTI s’est établi à 68,4 $/b, en baisse de 3,8 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 octobre, les prévisions de prix pour le Brent au quatrième trimestre 2024 et au premier trimestre 2025 restent stables autour de 78,0 $/b (fig. 3).

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28 octobre 2024

Le Brent se stabilise autour des 75 $/b

Marchés pétroliers

Le prix du Brent semble s'être stabilisé autour de 75 $/b depuis quelques semaines. Les acteurs du marché se retrouvent dans une situation de dilemme, pris entre, d’une part, les risques d’approvisionnement liés aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient et, d’autre part, les incertitudes quant à la demande. Les récentes frappes de représailles menées par Israël contre l'Iran au cours du week-end ne devraient pas exercer de pression significative sur les prix du pétrole, les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes n’ayant pas été touchées et les dégâts demeurant limités (fig. 1 et 2). Par ailleurs, les déclarations de l'ayatollah Ali Khamenei et du président iranien Massoud Pezeshkian, qui n'ont pas appelé à des représailles, suggèrent que la République islamique cherche à éviter une escalade, laissant entrevoir une possible stabilisation des tensions. Lundi matin, le Brent enregistrait une baisse significative de 3,5 $/b à 72,6 $/b

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21 octobre 2024

L'espoir d'un apaisement des tensions géopolitiques après la mort du leader du Hamas fait chuter le Brent sous les 75 $/b

Marchés pétroliers

Les cours du pétrole brut ont connu une forte baisse la semaine dernière, les craintes d'une riposte israélienne contre les infrastructures pétrolières iraniennes semblant écartées (fig. 1 et 2). La mort du chef du Hamas, survenue mercredi dernier, a été perçue comme un signal marquant « le début de la fin » du conflit à Gaza, contribuant ainsi à réduire les tensions géopolitiques qui pèsent sur les marchés. Par ailleurs, la publication des nouvelles perspectives d’évolution de la demande de pétrole de l’AIE et de l’OPEP a recentré l'attention des investisseurs sur les fondamentaux du marché. En particulier, les prévisions d'excédent d'offre pour 2025 ont renforcé les anticipations d'une pression baissière durable sur les prix.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en décembre a perdu 3,9 $/b (-5,0 %) à 74,7 $/b tandis que le contrat de janvier a perdu 3,9 $/b à 74,3 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 70,9 $/b, en baisse de 5,5 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 17 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont stables à 79,5 $/b et à 78,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (Fig. 3).

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14 octobre 2024

Le Brent progresse dans la crainte d’une riposte israélienne contre les installations pétrolières en Iran

Marchés pétroliers

​Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, portés par les craintes d'une riposte israélienne contre les infrastructures pétrolières iraniennes à la suite des événements du 1er octobre. Parallèlement, les investisseurs ont aussi anticipé les conséquences potentielles de l'ouragan Milton sur les installations pétrolières, qui a frappé la Floride mercredi soir. Toutefois, l'annonce d'un renforcement des sanctions économiques par les États-Unis contre l'Iran, en remplacement d'une action militaire israélienne, ainsi que les dommages limités occasionnés par l'ouragan Milton aux infrastructures pétrolières, ont permis d’alléger la pression sur les prix, qui ont clôturé en baisse vendredi (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en novembre a gagné 3,6 $/b (+4,9 %) à 78,6 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 75,1 $/b, en hausse de 5,4 %. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 11 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont en baisse à 79,5 $/b (-0,5 $/b) et à 78,0 $/b (-0,6 $/b) pour le premier trimestre de 2025 (Fig. 3), signe que les inquiétudes concernant l'augmentation de l'offre mondiale et la faiblesse de la demande chinoise, malgré les récents efforts de relance, continuent de peser sur le marché.

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07 octobre 2024

L’escalade des tensions au Moyen Orient fait remonter le Brent à plus de 78 $/b, mais les fondamentaux restent baissiers

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sur les marchés ont fortement augmenté la semaine dernière, alimentés par l'escalade des tensions au moyen Orient après l'attaque de missiles iraniens sur Israël, en représailles à l'assassinat par Israël d'un dirigeant du Hezbollah. Les propos ambigus du président américain Joe Biden, évoquant des discussions en cours sur de potentielles frappes contre des installations pétrolières iraniennes en réponse à l'attaque de Téhéran, ont provoqué une envolée de plus de 5 % des prix du brut jeudi dernier. Toutefois, la pression à la hausse s'est quelque peu atténuée vendredi à la suite de nouvelles déclarations des Etats-Unis, laissant entendre qu'Israël pourrait envisager des alternatives aux frappes sur les infrastructures pétrolières iraniennes.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme sur le pétrole Brent pour livraison en novembre a gagné 1,8 $/b à 75 $/b, tandis que le contrat de décembre a gagné 2 $/b à 74,6 $/b. Le prix du WTI s'est établi à 71,2 $/b, en hausse de 2,5%. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 3 octobre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont en baisse à 80,0 $/b (-1 $/b) et à 78,6 $/b (-1,4 $/b) pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3) signe que les inquiétudes concernant l'augmentation de l'offre mondiale et la faiblesse de la demande chinoise, malgré les récents efforts de relance, continuent de peser sur le marché.
La flambée des prix a conduit à une augmentation de l'indice de volatilité implicite du Brent, atteignant son niveau le plus élevé depuis près d'un an (fig. 11). Les volumes d'échanges sur les options d'achat du Brent ont également atteint des niveaux record mercredi dernier, notamment pour les contrats à 100 $/b.
Malgré la crise actuelle, les fondamentaux du marché demeurent orientés vers un surplus d'offre. L'OPEP+ prévoit de restaurer une partie de sa capacité de production, avec des augmentations programmées à partir de décembre. De plus, après plus d'un mois d'interruption due à une crise politique majeure avec le gouvernement de Tripoli, les autorités de l'Est de la Libye ont annoncé jeudi dernier la reprise de la production et des exportations de pétrole.

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30 septembre 2024

Les inquiétudes concernant un excédent de l'offre sur le marché font baisser de nouveau le Brent à 73 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent était orienté à la baisse la semaine dernière malgré un contexte géopolitique marqué par de fortes tensions (fig. 1 & 2). Les préoccupations relatives à un excédent d'offre sur le marché ont prévalu, exacerbées par la perspective d'un retour imminent du pétrole libyen et des informations de presse indiquant une éventuelle augmentation de la production saoudienne. Cette perspective a exercé une pression négative sur les cours. Toutefois, l'annonce de nouvelles mesures de soutien à l'économie chinoise a contribué à restaurer une certaine confiance parmi les investisseurs.
L'attaque israélienne de ce week-end, ciblant le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, ravive les craintes d'une escalade du conflit dans la région. Ce matin, le Brent enregistrait une légère hausse, s'établissant autour de 72$/b, en raison de la posture relativement mesurée adoptée par l'Iran pour le moment.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en novembre ont baissé de 0,7 $/b (-0,9 %), atteignant 73,2 $/b, tandis que les prix du WTI ont baissé de 1,7 $/b (-2,4 %) à 69,5 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 26 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre sont stables à 81,0 $/b et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3).

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23 septembre 2024

Le Brent remonte à 74 $/b après la décision de la Fed de relever son taux directeur

Marchés pétroliersLe marché pétrolier a trouvé un certain soutien et un regain d'optimisme la semaine dernière, à la suite de la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire son taux d'intérêt directeur. Cependant, à moins d'une nouvelle détérioration de la situation géopolitique, le potentiel de hausse reste limité, notamment en raison de la faiblesse de la demande en Chine et aux États-Unis, qui freine toute reprise durable des prix.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont augmenté de 2,8 $/b (+4,0 %), atteignant 73,9 $/b, tandis que les prix du WTI ont pris 3,3 $/b (+4,9 %) à 71,2 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 20 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre ont été révisées à la baisse à 81,0 $/b (-1 $/b) et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (fig. 3).
Sur les marchés à terme, après avoir atteint des niveaux historiquement bas, les gestionnaires de fonds ont revu à la hausse leurs positions sur le pétrole. Les paris haussiers sur le Brent et le WTI ont grimpé de 37 224 positions nettes longues combinées, pour atteindre un total de 89 509, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC (fig. 10). En revanche, sur les marchés des produits pétroliers, les positions nettes baissières sur le diesel ont atteint un niveau record de 45 437 lots, soit le plus haut jamais enregistré depuis 2006, d'après les données de la CFTC. De même, les positions baissières sur le gasoil ont bondi à 72 683 lots, un sommet en plus de dix ans selon ICE Futures Europe, renforçant les craintes d'un ralentissement de la demande de pétrole à l'échelle mondiale.

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16 septembre 2024

La révision à la baisse des perspectives de croissance de la demande mondiale de pétrole fait chuter le Brent à 71 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont poursuivi leur baisse pour la deuxième semaine consécutive, sous l'effet du ralentissement économique en Chine, qui continue de peser lourdement sur la demande mondiale de pétrole.
Toutefois, l'interruption partielle de la production pétrolière dans le Golfe du Mexique, causée par le passage du cyclone Francine, a légèrement soutenu les cours en fin de semaine (fig. 1 et 2). En outre, l'échec des négociations liées à la crise de la Banque centrale libyenne, ainsi que la quasi-paralysie des exportations de brut du pays, ont également contribué à limiter la chute des prix.
Sur la semaine, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont reculé de 2,5 $/b (-3,4 %), atteignant 71,0 $/b, tandis que les prix du WTI ont chuté de 3,2 $/b (-4,2 %) à 67,9 $/b. Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 13 septembre, les prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre ont été révisées à la baisse à 82,0 $/b (-0,6 $/b) et à 80,0 $/b pour le premier trimestre de 2025 (-3 $/b) (fig. 3).
Sur les marchés à terme, les anticipations d'un marché pétrolier fortement excédentaire pour l'année prochaine, combinées aux perspectives pessimistes de nombreux gestionnaires de fonds, ont incité les opérateurs à réduire significativement leurs positions nettes longues sur le Brent et le WTI. Celles-ci ont chuté de 62 % à 52 285 contrats la semaine dernière, selon les données hebdomadaires de l'ICE Futures Europe et de la CFTC, atteignant ainsi leur plus bas niveau historique.

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09 septembre 2024

Le Brent à son plus bas niveau depuis 3 ans malgré l’intervention de l’OPEP+

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont fortement chuté la semaine dernière, avec le Brent clôturant vendredi à 71 $/b, son niveau le plus bas depuis décembre 2021 (Fig. 1 & 2). Cette baisse s'explique par la publication de données macroéconomiques décevantes aux États-Unis et en Chine, ravivant les inquiétudes concernant la demande de pétrole. La décision de l'OPEP + de prolonger les réductions volontaires supplémentaires de production de deux mois n’aura finalement pas suffi à inverser la tendance face à la perspective d'une résolution prochaine du conflit en Libye et d’une reprise des exportations de pétrole. La baisse a également été accentuée par l’action des gestionnaires de fonds sur les marchés à terme qui ont réduit leurs positions nettes longues sur le Brent et le WTI de 99 889 contrats combinés, pour atteindre 139 242, selon les données hebdomadaires des contrats à terme et options de l'ICE Futures Europe et de la CFTC, ce qui constitue le niveau le plus bas jamais enregistré (Fig. 10).

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02 septembre 2024

Le prix du Brent en hausse sur fond de crise libyenne

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière, soutenus par une révision à la hausse de la croissance américaine, désormais estimée à 3 %, et par des inquiétudes croissantes concernant la production de pétrole en Libye (fig. 1 et 2). Cependant, les prix ont fortement chuté vendredi dernier après l'annonce par plusieurs analystes d'une augmentation de la production de l'OPEP+ à partir d'octobre. En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont gagné 2,2 $/b (+3,0 %), atteignant 79,7 $/b, tandis que ceux du WTI ont progressé de 1,8 $/b (+2,4 %), s'établissant à 75,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 août prévoit une baisse des prix du brut, avec un prix du Brent attendu à 84,5 $/b pour le 3e trimestre (-0,5 $/b) et à 83 $/b pour le 4e trimestre (-0,25 $/b) (fig. 3). La semaine dernière, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont également abaissé leurs prévisions de prix du brut, les situant entre 75 et 78 $/b, anticipant un surplus sur le marché au cours des 12 prochains mois.

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26 août 2024

Le Brent en baisse à 77 $/b avant un rebond anticipé en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et de la perspective d'un assouplissement monétaire imminent aux États-Unis.

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont connu une forte baisse la semaine dernière, dans un contexte de croissance modérée de la demande mondiale de pétrole et d’une augmentation de la production de l’OPEP+. En milieu de semaine, le Brent a atteint son niveau le plus bas depuis le début de l'année, s'établissant juste au-dessus de 75 $/b. Toutefois, les déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, selon lesquelles « le moment est venu pour un ajustement de la politique monétaire », ouvrant la voie à une baisse des taux en septembre, ont entraîné un rebond du prix du Brent de près de 4 %, à un peu plus de 79 $/b à la clôture des échanges vendredi (Fig. 1 & 2).
Ce matin, les cours du pétrole étaient en hausse avec un prix du Brent proche de 80 $/b et un WTI dépassant les 75 $/b, suite aux frappes entre le Hezbollah et Israël au cours du week-end. Cependant, le risque d’escalade semble aujourd’hui faible, le Hezbollah ayant annoncé que son attaque d’envergure était désormais terminée.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont reculé de 3,3 $/b (-4,0 %), atteignant 77,4 $/b. Les prix du WTI ont également chuté, avec une baisse de 4,4 $/b (-5,6 %), pour s'établir à 73,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 23 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et en baisse de 0,75 $/b pour le quatrième trimestre à 83,3 $/b (Fig. 3).

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19 août 2024

Reprise fragile des cours du pétrole : le Brent remonte à près de 81 $/b

Marchés pétroliersAprès cinq semaines consécutives de baisse, le prix du pétrole brut a connu une hausse significative la semaine dernière, porté par le rebond des marchés financiers. Toutefois, cette reprise a semblé s'essouffler à la fin de la semaine dernière, ce qui soulève des questions quant à sa durabilité (Fig.1 & 2). La situation géopolitique au Moyen-Orient continue de jouer un rôle clé dans l’évolution en dents de scie des prix du brut avec d'un côté, les Américains qui se disent optimistes quant à la conclusion d'un accord de trêve à Gaza, tandis que de l'autre, le Hamas montre peu de signes de compromis. Cette incertitude géopolitique pèse sur les marchés et contribue à la volatilité des prix du pétrole. Sur le plan des fondamentaux, les rapports mensuels de l'AIE et de l'OPEP publiés la semaine dernière ont été plutôt baissiers, avec une demande de pétrole revue à la baisse et une production de l'OPEP+ qui augmente.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont progressé de +2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 80,7 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,2 $/b (+4,2 %) pour atteindre 78 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 16 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et 84 $/b pour le quatrième trimestre (-1 $/b) (Fig. 3).

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12 août 2024

Le Brent remonte à près de 80 $/b dans un climat d’incertitude important

Marchés pétroliersSuite à la publication de données économiques décevantes au début du mois d'août, ravivant les craintes d'une récession aux États-Unis, les marchés financiers ont entamé la semaine dernière par une chute brutale. L'indice Nikkei de Tokyo a plongé de 12,4 % à la clôture de lundi, ce qui constitue la plus forte baisse jamais enregistrée. En Asie, Taïwan et Séoul ont également subi de lourdes pertes, chutant de 8 %, des niveaux jamais atteints depuis le "lundi noir" de 1987. Aux États-Unis, les marchés ont ouvert de manière tout aussi spectaculaire, avec une baisse de 4,1 % pour le S&P 500 et de 6,3 % pour le NASDAQ. L'indice VIX, souvent décrit comme le "baromètre de la peur" des marchés, a grimpé temporairement à 65, un niveau atteint seulement deux fois récemment : en 2020, lors du krach lié à la pandémie de Covid-19, et en 2008, au plus fort de la crise financière mondiale (Fig. 10). Dans ce climat d'incertitude, le Brent a clôturé lundi à 77,3 $/b. Bien que les prix se soient légèrement redressés au cours de la semaine, la volatilité reste de mise, alimentée par les tensions au Moyen-Orient, qui pourraient s'intensifier à tout moment et pousser les prix encore plus haut.
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en octobre ont baissé de 1,1 $/b (-1,4%) pour atteindre 78 $/b. De même, les prix du WTI ont baissé de 0,8 $/b (-1,0 %) pour atteindre 74,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 9 aout sur le prix du pétrole brut est stable pour le troisième trimestre, avec un prix du Brent attendu à 85 $/b et en baisse pour le quatrième trimestre à 84 (-1 $/b) (Fig. 3).

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05 août 2024

Forte volatilité sur le marché pétrolier : entre risque géopolitique et ralentissement de l’économie mondiale le Brent clôture en baisse à 79 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent a chuté à 78,5 $/baril en début de semaine dernière, en raison de la publication d'indicateurs macroéconomiques plus faibles que prévu, suggérant un ralentissement de l'économie mondiale. Les prix du brut ont cependant bondi mercredi à près de 82 $/b dans un contexte particulièrement tendu au Moyen-Orient après des frappes imputées à Israël contre des dirigeants du Hamas et du Hezbollah. Les prix des contrats à terme sur le pétrole ont également été soutenus par les déclarations de Jerome Powell, gouverneur de la Réserve fédérale, qui a évoqué la possibilité d'une baisse des taux d'intérêt en septembre. Malgré ces facteurs haussiers, les prix ont finalement clôturé en nette baisse vendredi, les inquiétudes concernant l'économie mondiale l'emportant sur les tensions géopolitiques (Fig. 1 & 2).

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1er juillet 2024

Le Brent toujours au-dessus de 85 $/b porté par des indicateurs avancés très solides de la demande de pétrole.

Marchés pétroliersLes cours du pétrole brut ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, avec une troisième hausse hebdomadaire consécutive des cours du brut (Fig. 1 & 2). En un mois, les prix du Brent ont pris 7 $/b (+9%). Si une partie de cette hausse est alimentée par le rachat de positions vendeuses à découvert, cette dynamique haussière s'inscrit dans un contexte de marché physique beaucoup plus robuste qu'il y a quelques mois seulement. La structure en report du Brent et du WTI continue d’ailleurs de se renforcer, avec un écart entre le contrat le plus proche et les contrats à terme sur le Brent atteignant 1,41 $/b, un niveau jamais atteint depuis avril dernier (Fig. 10).

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24 juin 2024

Le Brent au-dessus de 85 $/b porté par les premiers signes de la demande estivale.

Marchés pétroliersLes cours du pétrole brut ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, avec une deuxième hausse hebdomadaire consécutive des cours du brut (Fig. 1 & 2). Le Brent se négocie désormais au-dessus de 85 $/b, porté par plusieurs facteurs. Tout d'abord, les tensions géopolitiques persistent, que ce soit en Ukraine (avec l’attaque de plusieurs raffineries russes) ou au Moyen-Orient, maintenant une prime de risque dans les prix. Mais c'est surtout la nette reprise de la demande, avec l'arrivée de la saison estivale dans l'hémisphère Nord, qui soutient ce rebond. Les stocks de brut ont en effet commencé à baisser significativement dans les principaux centres de stockage mondiaux, signe d'une demande pétrolière qui se renforce. En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en août ont augmenté de 2,8 $/b (+3,4 %) pour atteindre 85,1 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,0 $/b (+3,8 %) pour atteindre 81,2 $/b. Cette combinaison de facteurs géopolitiques et de dynamique saisonnière de la demande, dans un contexte de déficit d'offre lié aux annonces de l'OPEP+, devrait logiquement soutenir les prix du brut cet été (Fig. 11). Les marchés futurs reflètent d'ailleurs cette tension sur l'offre, l'écart entre le contrat le plus proche et les contrats à terme sur le Brent s'étant fortement creusé la semaine dernière, atteignant 0,91 $/b, un niveau jamais atteint depuis avril (Fig. 10). Cette configuration en "backwardation", où les contrats à terme les plus proches se négocient à un prix plus élevé, est généralement interprétée comme un signe de fermeté de la demande à court terme. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 21 juin sur le prix du pétrole brut est stable, le prix du Brent étant attendu à 85,1 $/b (-0,2 $/b) pour le deuxième trimestre et à 84,4 $/b (-0,1 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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17 juin 2024

Le Brent se stabilise autour de 82 $/b, mais le potentiel de hausse reste limité

Marchés pétroliersAprès la réaction excessive du marché pétrolier aux annonces de l'OPEP+, qui a entraîné une chute de 5 % des prix du Brent la semaine dernière, les prix se sont rapidement redressés pour se stabiliser autour de 82 $/b (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, les prix à terme du Brent ICE pour livraison en août ont augmenté de 3,5 $/b (+4,5 %) pour atteindre 82,3 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 3,7 $/b (+5,1 %) pour atteindre 78,2 $/b.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 14 juin sur le prix du pétrole brut est en légère hausse, le prix du Brent étant attendu à 85,3 $/b (+ 0,2 $/b) pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3). Bien que les prix du pétrole se soient redressés, les analystes ne voient pas de potentiel de hausse des prix à court terme, en l'absence d'événements majeurs. Sur les marchés à terme, les fonds spéculatifs ont considérablement réduit leurs positions courtes sur le Brent. Celles-ci ont diminué de 35 260 lots, soit la plus forte baisse depuis avril 2020. Malgré cela, les positions longues nettes des fonds spéculatifs sur le Brent restent proches de leur plus bas niveau depuis près de quatre ans, signe d'une prudence persistante dans un contexte économique toujours incertain (Fig. 12). 

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10 juin 2024

Après les décisions de l’OPEP+, le marché surréagit. Le Brent temporairement sous les 80 $/b

Marchés pétroliersLe marché pétrolier a subi des fluctuations importantes la semaine dernière. Les décisions de l'OPEP+ et des données économiques décevantes aux États-Unis concernant l’emploi ont entraîné une baisse du prix du Brent à un plus bas de quatre mois mardi dernier (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme ICE Brent pour livraison en août a baissé de 4,1 $/b (-5,0 %) pour atteindre 78,8 $/b. De même, les prix du WTI ont baissé de 4,0 $/b (-5,1 %) pour atteindre 74,5 $/b (figures 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 7 juin sur le prix du pétrole brut est resté stable, avec un prix du Brent attendu à 85,1 $/b pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).
Les prix du pétrole brut ont connu une forte volatilité ces derniers jours, perdant près de 9% lundi dernier pour atteindre 77,5 $/b, à la suite des annonces de l'OPEP+. Cependant, le marché a rapidement commencé à se redresser, les prix regagnant en fin de semaine le seuil des 80 $/b. Cette remontée devrait logiquement se poursuivre dans les prochains jours, le marché ayant réagi de manière excessive aux annonces de l'OPEP+. En effet, si l'organisation a certes signalé début juin son intention d'augmenter progressivement sa production à partir d'octobre, elle a aussi indiqué qu'elle réagirait en fonction des conditions du marché. Les ministres de l'énergie saoudien et le vice-Premier ministre russe ont d'ailleurs insisté sur cette possibilité la semaine dernière dans des déclarations à la presse.

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03 juin 2024

Le Brent stable en amont de la réunion de l’OPEP

Marchés pétroliersSur le marché pétrolier, les prix du pétrole brut ICE Brent sont restés relativement stables la semaine dernière, avant la réunion de l'OPEP+ de dimanche. En moyenne hebdomadaire, les contrats à terme ICE Brent pour livraison en juillet ont augmenté de 0,5 $/b (+0,6 %) pour atteindre 82,9 $/b. De même, les prix du WTI ont augmenté de 0,3 $/b (+0,3 %) pour atteindre 78,5 $/b (figures 1 et 2). Cette évolution modérée des prix reflète les incertitudes entourant les décisions de l'OPEP+ et leur impact potentiel sur l'équilibre offre-demande dans les mois à venir, dans un contexte de fragilité économique dans plusieurs régions du monde, dont la Chine.
Selon les dernières données publiées vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS) de Chine, l'indice officiel des directeurs d'achat (PMI) du secteur manufacturier du pays a chuté de 50,4 en avril à 49,5 en mai, loin de la prévision consensuelle de 50,5. Cette baisse semble confirmer que les récentes mesures prises par le gouvernement chinois pour résoudre la crise du logement et stimuler davantage la consommation ne sont pas suffisantes. Par ailleurs, le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 30 mai sur le prix du pétrole brut est resté stable, avec un prix du Brent attendu à 85,1 $/b pour le deuxième trimestre et à 84,5 $/b (-0,5/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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27 mai 2024

Le Brent en baisse dans un marché moins tendu

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ICE Brent ont continué à baisser la semaine dernière, enregistrant leur quatrième baisse
hebdomadaire consécutive et atteignant leur niveau le plus bas depuis février.
Dans un contexte géopolitique moins tendu, ce mouvement de baisse suggère que le marché pétrolier est mieux approvisionné que ne le laissent penser les derniers rapports de l'AIE, de l'EIA et de l'OPEP, qui prévoient un déficit de l'offre pour ce trimestre compris entre 0,4 et 1,4 Mb/j (voir tableau).
Les structures des contrats à terme sur le pétrole se sont en effet fortement détendues depuis le début du mois. L'écart entre les deux premiers contrats du Brent n'est plus que de 0,20 $/b, au plus bas depuis janvier. Les écarts de prix entre le contrat le plus proche et ceux dont l'échéance est de 6 mois et 1 an ne sont plus que de 2,5 $/b et 4,5 $/b respectivement, alors qu'ils étaient presque deux fois plus élevés au début du mois d'avril (Fig. 10). Ces faibles primes de prix pour des livraisons à court terme (backwardation) reflètent une offre plus abondante, face à une demande de pétrole qui semble plus faible que prévu, l'AIE ayant revu à la baisse ses estimations de consommation pour le premier trimestre dans son dernier rapport mensuel.

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21 mai 2024

Le Brent en légère baisse, toujours dans l'attente de la décision de l'OPEP+ début juin

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement reculé la semaine dernière, en raison de la révision à la baisse par l'AIE des prévisions de la demande mondiale de pétrole pour cette année et de la réduction de la prime géopolitique.
Sur les marchés financiers, les investisseurs continuent de réduire leurs positions haussières sur le Brent et le WTI.
En quinze jours, le nombre de positions nettes longues a chuté de 31 %, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, les contrats à terme ICE Brent pour livraison en juillet ont baissé de 0,2 $/b (-0,2 %) pour atteindre 83,2 $/b, tandis que le WTI a augmenté de 0,3 $/b (+0,4 %) pour atteindre 79,0 $/b (Fig. 1 et 2). La chute actuelle des prix du pétrole à deux semaines de la prochaine réunion de l'OPEP+ (1er juin) continue de plaider en faveur du maintien des réductions volontaires de production, même si, selon l'AIE, le marché est déjà sous-approvisionné ce trimestre. Le maintien des réductions de production aggraverait ce déficit au second semestre en raison de l’augmentation attendue de la demande, ce qui devrait faire remonter les prix du brut. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 20 mai reste stable, avec un prix du Brent prévu à 85,0 $/b pour le deuxième trimestre et à 85,5 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3). Lundi, l’annonce de la mort du président iranien, Ebrahim Raïssi, dans un crash d’hélicoptère en Azerbaïdjan n’a pas eu d’influence sur les marchés pétroliers avec un prix du Brent en recul par rapport à vendredi dernier à 83,4 $/b.

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13 mai 2024

Le Brent sous 85 $/b, dans l'attente de la décision de l'OPEP+ début juin, malgré la persistance d'une situation tendue au Moyen-Orient

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont continué à se négocier en dessous de 85 $/b la semaine dernière malgré une situation toujours très tendue au Moyen-Orient, les pourparlers visant à négocier une trêve entre Israël et le Hamas et à éviter une offensive majeure sur la ville de Rafah s'étant achevés jeudi dernier au Caire sans qu'un accord ait été trouvé.
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme ICE Brent pour livraison en juillet a baissé de 1,9 $/b (-2,3 %) à 83,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 1,5 $/b (-1,8 %) à 78,7 $/b (Fig. 1 et 2). Le marché attend la décision de l'OPEP+ début juin sur la prolongation ou non des réductions volontaires de production, même si la baisse actuelle des prix du pétrole plaide en faveur de leur maintien. Sur les marchés financiers, les investisseurs ont commencé à revoir leurs positions en réduisant leurs paris haussiers sur le Brent et le WTI. Le nombre de positions longues nettes a chuté de 23 % pour atteindre son niveau le plus bas en trois mois, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 10 mai est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b et 85,5 $/b (+1,2/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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6 mai 2024

Le Brent en baisse significative à 85 $/b dans un contexte de détente relative des tensions au Moyen-Orient

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont connu une baisse significative dans un contexte de détente relative des tensions au Moyen-Orient, alors que des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël semblaient montrer des signes de progrès. De plus, le dollar américain s'est renforcé à la suite des déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. Cette baisse des prix a été amplifiée par le renouvellement du contrat Brent en début de mois et par la diminution des stocks de pétrole brut aux États-Unis, ravivant ainsi les inquiétudes concernant la demande de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juillet a chuté de 3,1 $/b (-3,5 %) pour atteindre 85,3 $/b, tandis que le WTI a baissé de 3,2 $/b (-3,8 %) à 80,1 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 avril est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b et 84,3 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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29 avril 2024

Après les fortes tensions géopolitiques de ces dernières semaines, le marché pétrolier se stabilise. Le Brent à 88 $/b

Marchés pétroliersLe marché pétrolier s'est stabilisé en dessous de 90 $/b la semaine dernière dans un contexte géopolitique légèrement moins tendu que ces dernières semaines. Cette désescalade des tensions s’est répercutée sur les marchés financiers avec une baisse significative de 20 % en moyenne sur la semaine de l’indice de volatilité du marché américain, Cboe Volatility Index (VIX). De même, l'indice VIX1D, calculé sur les prix des options financières avec une échéance maximale d'un jour, a diminué d'environ 40 %, reflétant un apaisement généralisé des marchés (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juin est stable à 88,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 0,6 $/b (-0,7 %) à 83,3 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés futurs, les investisseurs ont réduit de 12 % leurs positions nettes longues selon les données hebdomadaires des contrats à terme et des options sur le Brent et le WTI de l'ICE Futures Europe et de la CFTC. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 25 avril est en hausse, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 85,0 $/b (+0,5 $/b) et 84,3 $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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22 avril 2024

Baisse du prix du Brent à 88 $/b malgré l’incertitude entourant le conflit au Moyen-Orient et la perspective d'un durcissement des sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela

Marchés pétroliersMalgré une forte pression à la hausse en milieu de semaine, à la suite de frappes de représailles israéliennes (non confirmées) contre des cibles iraniennes, le prix du Brent a reculé la semaine dernière (Fig.1). En moyenne hebdomadaire, le contrat à terme Brent ICE pour livraison en juin a perdu 1,7 $/b (-1,9 %) pour s'établir à 88,4 $/b, tandis que le WTI a baissé de 1,8 $/b (-2,1 %) pour atteindre 83,9 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés futurs, les investisseurs ont commencé à ajuster leurs positions, avec une baisse de 1 % des positions nettes longues selon les données hebdomadaires des contrats à terme et des options sur le Brent et le WTI de l'ICE Futures Europe et de la CFTC (Fig. 10).
L'attaque aérienne israélienne limitée contre la ville d'Ispahan en Iran a été perçue comme un désamorçage des tensions dans la région, ce qui explique la baisse des prix du pétrole brut la semaine dernière. Cependant, cette baisse pourrait être rapidement remise en question compte tenu de la persistance d'un niveau élevé d'incertitude autour du conflit au Moyen-Orient et de la perspective d'un durcissement des sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela. Plusieurs banques ont ainsi relevé leurs prévisions de prix du pétrole brut pour ce trimestre et pour le second semestre. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 18 avril est logiquement en hausse significative, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 84,5 $/b (+1,0 $/b) et 84,3 $/b (+0,3 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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15 avril 2024

Les frappes iraniennes contre Israël propulsent le Brent à plus de 92 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent a encore progressé la semaine dernière. Dès mercredi dernier, le marché pétrolier s’est orienté à la hausse à la suite des déclarations des États-Unis et d'autres sources officielles qui ont annoncé qu'une attaque massive de l'Iran contre Israël était imminente en réponse au bombardement du consulat iranien en Syrie. Vendredi dernier, le Brent a temporairement dépassé les 92 $/b et le WTI s'est approché des 88 $/b, tandis que l'indice de volatilité des marchés (VIX "indice de la peur") a atteint 17,3, en hausse de 16 %, soit la plus forte hausse quotidienne depuis mars 2023 (Fig. 10). En moyenne hebdomadaire, le Brent ICE (contrat à terme pour livraison en juin) a augmenté pour la cinquième semaine consécutive de 0,6 $/b (+0,7 %) à 90,1 $/b et le WTI a gagné 0,1 $/b (+0,2 %) à 85,7 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 12 avril est légèrement plus élevé, avec le prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,5 $/b (+0,5 $/b) et 84,0 $/b (-0,3 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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08 avril 2024

Les tensions sur l’approvisionnement de pétrole et le contexte géopolitique propulsent le Brent à plus de 91 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent a terminé la semaine à plus de 91 $/b, porté par un mélange d'optimisme économique et de risque sur l'approvisionnement en pétrole brut dans un contexte géopolitique de plus en plus instable, alors que les menaces de représailles de l'Iran contre Israël à la suite de l'attaque du consulat iranien à Damas s'intensifient.
En moyenne hebdomadaire, le Brent ICE (contrat à terme pour livraison en juin) est en hausse pour la quatrième semaine consécutive de 2,9 $/b (+3,3 %) à 89,5 $/b et le WTI gagne +3,5 $/b (+4,3 %) à 85,6 $/b (Fig. 1 & 2). Depuis le début de l'année, le Brent a augmenté de plus de 18% et le WTI de 21%, freinant la désinflation et contribuant à maintenir plus longtemps les taux d'intérêt directeurs à un niveau élevé. Selon le FMI, une hausse de 10 % du prix du pétrole entraîne une hausse de l'inflation d'environ 0,4 %, dont l'impact dure en moyenne deux ans. Sur les marchés financiers, les gestionnaires de fonds ont renforcé leurs paris haussiers sur le pétrole, le Brent étant à un plus haut de 13 mois et le WTI à son plus haut niveau depuis environ six mois. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 avril est stable, avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,0 $/b et 84,3 $/b (+0,1 $/b) pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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02 avril 2024

Suite à la publication de bons indicateurs économiques sur la Chine, le Brent en hausse à 86,6 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière pour la troisième semaine consécutive. Les principaux facteurs ayant contribué à cette hausse sont la publication de bons indicateurs économiques chinois, et le contexte géopolitique toujours tendu au Moyen-Orient et en Ukraine. Les attaques de drones ukrainiens sur les raffineries russes continuent d'alimenter les craintes d'une réduction de l'offre de pétrole sur le marché mondial, alors que le marché pétrolier devrait être déficitaire à partir du deuxième trimestre et pour le reste de l'année selon les principales agences (AIE, EIA et OPEP – cf. Tableau).
En moyenne sur le premier trimestre de l’année, le Brent est à 81,8 $/b, en baisse de 1,3% par rapport au 4T 2023 et en baisse de 0,5% en glissement annuel. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 29 mars est stable avec un prix du Brent pour le deuxième trimestre à 83,0 $/b et 84,2 (+0,2) $/b pour le troisième trimestre (Fig. 3).

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25 mars 2024

Poussé par les marchés financiers le Brent en forte hausse à 86,3 $/b mais le marché physique ne suit pas

Marchés pétroliersLa semaine dernière, le prix du Brent sur les marchés à terme a franchi la barre des 87 $/b (Fig. 1), atteignant son plus haut niveau depuis plus de quatre mois, poussé par l’enthousiasme des bourses mondiales suite à l'annonce de la FED (Fig. 10), ainsi qu'à l'augmentation des attaques ukrainiennes contre les raffineries russes. Selon divers médias, ces attaques auraient touché une dizaine de raffineries pour une capacité de près de 600 kb/j, alimentant les craintes d'une baisse additionnelle de l'offre de pétrole sur le marché mondial alors que les trois Agences (AIE, EIA et OPEP) prévoient désormais toutes un déficit de l'offre pour le deuxième trimestre. Malgré ce contexte haussier, l’appréciation du dollar (l’euro dollar est tombé à 1,08 vendredi dernier) pèse sur les cours du pétrole brut qui ont clôturé la semaine en baisse.

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18 mars 2024

L’AIE anticipe désormais un marché pétrolier sous-approvisionné en 2024 : Le Brent en hausse à 83,8 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont connu une forte hausse la semaine dernière après la publication du rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui a révélé un déficit d'offre pour l'ensemble de l'année de 0,5 million de barils par jour (Mb/j) et la première baisse des stocks de brut américains après six semaines consécutives d'augmentation. La hausse des prix du pétrole a été renforcée par l'intensification des attaques de drones ukrainiens sur des raffineries russes, qui auraient entraîné la fermeture de 70% de la capacité de traitement de la raffinerie de Rosneft à Ryazan (340 kb/j) et 50% de la capacité de traitement de la raffinerie de Lukoil à Nizhny Novgorod (365 kb/j), selon des traders. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 1,2 $/b (+1,5 %) à 83,8 $/b, et le WTI a augmenté de 0,9 $/b (+1,2 %) à 79,5 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 14 mars est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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11 mars 2024

Le marché se recentre sur l’évolution de la demande : Le Brent en légère baisse à 82,6 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent a baissé la semaine dernière pour la première fois en trois semaines, l'incertitude sur la demande de pétrole l'emportant sur les tensions géopolitiques au Moyen-Orient (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,8 $/b (-1 %) à 82,6 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 8 mars est en légère baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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04 mars 2024

L’OPEP+ prolonge ses réductions de production de brut. Le Brent à plus de 83 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent a de nouveau augmenté pour la troisième semaine consécutive la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, mais aussi par la décision de l’OPEP+ de prolonger l'accord actuel de réduction de la production de brut jusqu'à mi-2024 (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,6 $/b (+0,7 %) à 83,4 $/b, et le WTI a augmenté de 0,8 $/b (+1,1 %) à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 1er mars est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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26 février 2024

Le Brent à près 83 $/b soutenu par les tensions géopolitiques et des signes timides d'amélioration de l’économie en zone euro

Marchés pétroliersLe prix du Brent était en légère augmentation la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, et des indicateurs macroéconomiques encourageants montrant des signes timides d'amélioration en zone Europe (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,3 $/b (+0,4 %) à 82,8 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 77,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 23 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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19 février 2024

Le Brent à plus de 82 $/b malgré une demande atone anticipée par l’AIE cette année

Marchés pétroliersLe prix du Brent continue d'être soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, malgré les dernières perspectives de l'AIE, qui prévoient une faible croissance de la demande et un marché pétrolier excédentaire cette année (Fig. 1 & 2 & 11).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 2,6 $/b (+3,3 %) à 82,5 $/b, tandis que le WTI a gagné 3,1 $/b (+4,2 %) à 77,7 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 16 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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12 février 2024

Le Brent remonte à près de 80 $/b. Tensions sur le marché international du gasoil

Marchés pétroliersLe prix du Brent a atteint plus de 82 $/b la semaine dernière, une envolée alimentée par les tensions géopolitiques en mer Rouge (Fig. 1 & 2) après de nouvelles attaques des rebelles Houthis contre des navires américains et britanniques en réponse à des frappes américaines. Les récentes déclarations du ministre iranien des affaires étrangères et du secrétaire d'État américain laissent toujours entrevoir la possibilité d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza même si de nouvelles offensives dans le sud de Gaza se préparent. La perspective d’un cessez-le-feu pourrait apaiser les tensions dans la région et freiner la hausse du prix du pétrole brut. Sur les marchés à terme, les investisseurs ont commencé à revoir leurs positions en réduisant leurs paris haussiers sur le Brent et le WTI. Le nombre de positions longues nettes a ainsi chuté de 85 474 à 319 701, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,7 $/b (-0,8 %) à 79,9 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 74,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 9 février est en légère hausse de 0,25 $/b par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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05 février 2024

L’annonce de pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas fait baisser le Brent sous les 80 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut était orienté à la baisse la semaine dernière, après l’annonce de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas. La baisse a également été soutenue par de bonnes nouvelles économiques aux États-Unis, en particulier la création d'emplois, qui a été deux fois plus élevée que prévu. Cette croissance exceptionnelle, signe de la résilience de l’économie américaine, devrait toutefois inciter la banque centrale américaine à repousser la baisse de ses principaux taux directeurs (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,5 $/b (-0,7 %) à 80,6 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 75,3 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 2 février est en baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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29 janvier 2024

La persistance et l’aggravation des tensions en mer Rouge fait monter le Brent à plus de 80$/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière, le pétrole brut a atteint son prix le plus élevé depuis deux mois après une nouvelle attaque contre un pétrolier en mer Rouge, soulignant les risques géopolitiques qui pèsent sur l'approvisionnement en brut. Les prix ont également été soutenu par une forte réduction des stocks américains et par les efforts déployés par le gouvernement chinois pour relancer l’économie du pays (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 81,1 $/b, et le WTI a gagné +2,9 $/b (+4,0 %) pour atteindre 76,0 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 24 janvier est stable par rapport à la semaine dernière avec un prix du Brent aux premier trimestre de 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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22 janvier 2024

Le Brent toujours stable à 78,4 $/b dans un marché bien approvisionné malgré les conflits. 

Marchés pétroliersMalgré les tensions en mer Rouge et au Moyen-Orient, les prix du pétrole brut sont restés stables la semaine dernière (Fig. 1). La publication du rapport mensuel de l'AIE a rassuré les marchés en confirmant que le marché physique restait bien approvisionné, avec une production de pétrole record attendue cette année. Toutefois, la vague de froid intense qui a frappé les États-Unis ces derniers jours pourrait peser sur les opérations pétrolières et perturber les exportations de pétrole américain dans les jours à venir. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 1,2 $/b (1,5 %) pour atteindre 78,4 $/b, et le WTI a gagné 1,3 $/b (+1,8 %) pour atteindre 73,1 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 18 janvier est stable avec un prix du Brent aux premier et deuxième trimestres de 82,5 $/b (Fig. 3).

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15 janvier 2024

Le Brent stable à 77,2 $/b mais les tensions sur l’offre de pétrole augmentent. 

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont restés relativement stables la semaine dernière, malgré une escalade des tensions en mer Rouge qui a porté ponctuellement le prix du Brent à plus de 80 $/b (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 0,4 $/b (-0,5 %) à 77,2 $/b, tandis que le WTI a perdu 0,5 $/b (-0,6 %) à 71,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 10 janvier est stable, avec un prix du Brent au premier trimestre estimé à 82,5 $/b et 83 $/b au deuxième trimestre (Fig. 3). Dans son dernier rapport mensuel, l'EIA estime que le prix du Brent s'établira en moyenne à 82 $/b en 2024, soit à peu près au même niveau qu'en 2023, avant de tomber à 79 $/b en 2025, « lorsque la croissance de la production sera légèrement supérieure à celle de la demande, ce qui permettra une légère reconstitution des stocks et exercera une certaine pression à la baisse sur les prix du pétrole brut ».

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08 janvier 2024

Malgré les tensions géopolitiques, le marché pétrolier commence l'année en baisse : Le Brent à 77,5 $/b. 

Marchés pétroliersMalgré un contexte géopolitique particulièrement tendu, le marché pétrolier commence l'année en baisse (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 1,6 $/b (-2 %) à 77,5 $/b, tandis que le WTI a perdu 1,3 $/b (-1,7 %) à 72 $/b. La plupart des analystes pensent que l'augmentation de l'offre en dehors de l'OPEP+ sera suffisante cette année pour répondre à la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui devrait ralentir fortement cette année en raison de la fin du rebond post-pandémique, de l'amélioration de l'efficacité énergétique et de l'augmentation du nombre de véhicules électriques dans le monde. La publication des stocks de pétrole américains la semaine dernière, montrant une forte augmentation des stocks d'essence et de diesel, a renforcé ce sentiment.
Dans ce contexte, les grandes banques américaines, dont Morgan Stanley, UBS et Goldman Sachs, ont abaissé leurs prévisions pour le prix du pétrole brut Brent cette année d'environ 9 %, à environ 77 $/b. Seule Bank of America Corp. prévoit un prix en hausse à 90 $/b. Citigroup Inc. est beaucoup plus pessimiste, avec un prix moyen de 75 $/b. Saudi Aramco a également fortement réduit le prix de vente officiel de l'Arabian Light pour l’Asie à son plus bas niveau de prime depuis 2021, mettant en évidence la faiblesse du marché physique actuel.
Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 janvier, le prix du Brent au premier trimestre est estimé à 82,5 $/b et la moyenne de l'année à 84,2 $/b (Fig. 3).

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18 décembre 2023

La baisse de la demande de pétrole au premier trimestre 2024 se confirme : le Brent à 75 $/b 

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent est tombé à 73 $/b en milieu de semaine dernière, atteignant son niveau le plus bas depuis six mois. Cette baisse s’inscrit dans un contexte d'incertitude concernant l'économie mondiale, la demande chinoise de pétrole et la politique de l'OPEP+, dont les dernières décisions n'ont pas réussi à restaurer la confiance du marché face à une forte augmentation de la production de pétrole attendue l’année prochaine dans les pays non membres de l'OPEP+ (Fig. 1 & 2). En fin de semaine dernière, les prix se sont légèrement redressés, tirés par les dernières données sur les stocks de pétrole américains et par l'envolée des marchés boursiers suite à la déclaration du président de la Fed, Jerome Powell, selon laquelle les taux d'intérêt directeurs approchaient, voire avaient déjà atteint leur sommet, et qu'il convenait d'envisager le moment d'une baisse. Toutefois, la publication du dernier rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie, dans lequel les prévisions de croissance de la demande de pétrole pour ce trimestre ont été revues à la baisse, a quelque peu tempéré la hausse des prix.

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11 décembre 2023

La faiblesse du marché pétrolier persiste : Le Brent en baisse à 76 $/b

Marchés pétroliersLa faiblesse du marché pétrolier persiste. Les prix du pétrole continuent de chuter dans un contexte d'incertitude concernant l'économie mondiale, la demande chinoise de pétrole et la politique de l'OPEP+, dont les dernières décisions n'ont pas réussi à restaurer la confiance du marché, poussant les prix du pétrole à leur niveau le plus bas depuis juin dernier (Fig. 1 & 2). Toutefois, les prix du brut ont reçu un certain soutien à la fin de la semaine dernière avec l'annonce par le ministère américain de l'énergie qu'il achèterait jusqu'à 3 millions de barils de brut au premier trimestre 2024 pour réapprovisionner la réserve stratégique de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 5,4 $/b (-6,7 %) à 75,9 $/b et le WTI 4,8 $/b (-6,3 %) à 71,1 $/b. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont à nouveau réduit leurs positions longues nettes sur le pétrole de près de 13 %, pour atteindre leur niveau le plus bas depuis 5 mois. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 décembre est également en baisse, avec un prix du Brent à 87,0 $/b au premier trimestre 2024 (Fig. 3). L'intensification des attaques de drones depuis le Yémen contre des navires en mer Rouge ces derniers jours représente une nouvelle menace pour le transport maritime international dans cette région du détroit de Bab el-Mandeb, par lequel transite près de 9 % du trafic mondial de pétrole et de produits pétroliers, et pourrait faire augmenter la prime géopolitique sur le pétrole.

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04 décembre 2023

L’OPEP+ peine à rassurer le marché pétrolier : Le Brent en baisse à 81 $/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière, avant la réunion de l'OPEP+ qui devait fixer de nouveaux quotas de production et stabiliser le marché pétrolier, les prix du brut ont fortement augmenté, approchant les 85 $/b pour le Brent. Toutefois, suite à l'annonce en demi-teinte de l'OPEP+, soulevant des doutes sur la mise en œuvre effective des réductions annoncées, les prix ont chuté de près de 5 % jeudi dernier et sont repassés sous les 80 $/b en fin de semaine (Fig. 1 & 2). Les ventes algorithmiques et la faiblesse des volumes échangés sur les marchés futurs auraient également joué un rôle important dans la baisse des cours sur la fin de la semaine, les modèles intra-journaliers déclenchant des ventes lorsque le WTI et le Brent franchissent certains niveaux techniques clés. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 0,5 $/b (-0,6 %) à 81,3 $/b et le WTI 1,2 $/b (-1,5 %) à 75,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 1er décembre est en baisse avec un prix du Brent à 87,5 $/b (-1,25 $/b) au premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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27 novembre 2023

Le report de la réunion OPEP+ freine la remontée du prix du brut. Le Brent à 81,8 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté en début de semaine dernière en prévision de la réunion de l’OPEP+ qui devait se tenir le week-end dernier. L’annonce du report de cette réunion a quelques peu freiné la remontée des cours (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent a augmenté de 0,9 $/b (+1,1 %) à 81,8 $/b et le WTI a pris 0,6 $/b (+0,8 %) à 77 $/b. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont réduit, pour la quatrième semaine consécutive, leurs positions nettes combinées (Brent et WTI) de près de 7%. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 24 novembre est inchangé avec un prix du pétrole brut à 90 $/b ce trimestre et 88,8 $/b pour le premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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20 novembre 2023

Nouvelle baisse des prix du brut : vers un nouveau bras de fer entre les gestionnaires de fonds et l’OPEP+ ?

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont enregistré une nouvelle baisse la semaine dernière pour la quatrième semaine consécutive (Fig. 1 & 2). Malgré la publication du rapport mensuel de l'AIE faisant état d’une augmentation de la demande mondiale de +2,4 Mb/j, portée par une demande chinoise record, les prix du Brent sur les marchés à terme ont affiché une baisse moyenne hebdomadaire de 0,7 $/b à 80,8 $/b. Le WTI a également subi une perte de 0,9 $/b, se situant à 76,4 $/b. Sur le marché physique, la baisse a été plus prononcée, le prix spot du Brent chutant de 2,2 $/b pour atteindre 82,1 $/b.
Les incertitudes sur la santé de l'économie mondiale et la politique des banques centrales face à une inflation encore loin de l'objectif de 2% l'emportent actuellement sur les considérations géopolitiques. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs poursuivent leur retrait, avec une nouvelle baisse de près de 13 % des positions nettes combinées (Brent et WTI). Face à cette baisse des prix et à ce qui s'apparente à un nouveau bras de fer entre les gestionnaires de fonds spéculatifs et l'Arabie saoudite, le marché anticipe une réaction de l'OPEP+ dans les prochains jours lors de la réunion du groupe (26 novembre). La Russie et l'Arabie saoudite ont déjà annoncé qu'elles prolongeraient leurs réductions de production jusqu'à la fin de l'année, mais d'autres mesures pourraient être annoncées. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 17 novembre tablait sur une baisse du prix du pétrole brut à 90 $/b ce trimestre et 88,8 $/b pour le premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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13 novembre 2023

Nouvelle baisse des prix du brut : le marché pétrolier se rééquilibre

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut restent orientés à la baisse pour la troisième semaine consécutive (Fig. 1 & 2). La prime géopolitique qui maintenait les prix autour de 90 $/b a diminué, même si une extension du conflit entre Israël et le Hamas à d'autres régions du Moyen-Orient reste possible, voire inévitable pour certains pays comme l'Iran. Le prix du pétrole brut fluctue actuellement entre 80 et 85 $/b, en ligne avec son prix d'équilibre basé sur les fondamentaux du marché, estimé à 83 $/b (modèle reliant l'offre, la demande et l'évolution des stocks de pétrole cf. Fig. 6). Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs continuent de se désengager avec une nouvelle baisse de 24 245 (-7,7 %) des positions nettes combinées (Brent et WTI). Les prix du pétrole ont cependant trouvé un peu de support à la fin de la semaine dernière avec la remonté des marchés financiers.
La correction des prix sur le marché pétrolier a entraîné une nette réduction du déport des courbes à terme. L'écart de prix entre les deux premiers contrats à terme sur le Brent s'est resserré, passant de 1,5 $/b le mois dernier à seulement 20 c$/b (Fig. 11). Étonnamment, l'écart de prix entre les deux premiers contrats à terme sur le WTI est même devenu négatif pendant un jour la semaine dernière. La prime sur le prix du pétrole pour une livraison à court terme par rapport aux échéances plus éloignées a également été considérablement réduite. Actuellement, la différence entre le contrat du premier mois et le contrat à échéance dans douze mois est de 3 $/b, contre 8 à 10 $/b le mois précédent (Fig. 12).

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6 novembre 2023

Baisse des prix du brut : inquiétudes sur la demande et retrait des spéculateurs

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont continué à baisser la semaine dernière pour la deuxième semaine consécutive. Près d'un mois après le début de la guerre au Moyen-Orient, les inquiétudes concernant la demande de pétrole reprennent le pas sur les craintes d'extension du conflit à d'autres régions, même si le risque est toujours présent (Fig. 1 & 2). Les prix ont également reculé avec l’augmentation de la production de pétrole de l’OPEP+ en octobre. Sur les marchés à terme, de nombreux gestionnaires de fonds spéculatifs qui avaient parié sur la hausse des prix du pétrole brut au début de la guerre se retirent du marché. La semaine dernière a vu une baisse significative des positions nettes combinées de 75 165 (-19%) à 315 626, selon les données hebdomadaires sur les contrats à terme et les options d'ICE Futures Europe et de la CFTC. Les récentes déclarations de l’Arabie saoudite et de la Russie, confirmant leur intention de maintenir les réductions de production de pétrole au cours des prochains mois, devraient apporter un soutien aux prix du pétrole, les maintenant dans la fourchette des 85 à 90 $/b.

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30 octobre 2023

Le Brent se stabilise autour de 90 $/b, dans l'attente de l'évolution du conflit au Moyen-Orient

Marchés pétroliersAprès la forte hausse des prix du pétrole ces deux dernières semaines suite à l'attaque du Hamas contre Israël, les prix du pétrole brut ont reculé la semaine dernière pour se stabiliser en fin de semaine autour de 90 $/b. Les prix du pétrole brut intègrent désormais pleinement une prime géopolitique de 6 à 7 $/b et, en l'absence de nouveaux développements dans le conflit, devraient continuer à osciller autour de 90 $/b (Fig. 1 & 2). L’annonce ce week-end par l’armée israélienne "du déclenchement de la deuxième phase" de la guerre avec l’intensification des frappes aériennes et des opérations au sol dans Gaza laisse cependant penser que le risque d’embrasement du conflit dans la région via l’Iran, principal soutien matériel du Hamas reste toujours possible même si pour le moment ce scénario ne semble pas celui que les marchés pétroliers envisagent. En effet, sur les marchés futurs, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont commencé à réduire leurs paris haussiers nets sur le pétrole brut (Brent et WTI) de 13 185 positions nettes combinées pour atteindre 390 791, selon les données hebdomadaires sur les contrats à terme et les options de l'ICE Futures Europe et de la CFTC. Les paris haussiers sur le pétrole brut WTI sont même redescendus à leurs plus bas niveaux depuis huit semaines.

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23 octobre 2023

Escalade des tensions au Moyen-Orient : Le Prix du Brent repart à la hausse dans un marché de plus en plus volatile

Marchés pétroliersDans un contexte de baisse généralisée des places financières, avec un recul de plus de 2,5% de l’indice MSCI mondial (Fig. 10), les prix du pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière (Fig. 1 & 2). Deux semaines après l’attaque du Hamas contre Israël, les prix du Brent ont bondi à près de 93 $/b après qu’un destroyer américain ait abattu trois missiles et plusieurs drones qui se dirigeaient potentiellement vers des cibles en Israël. Les prix ont cependant connu une légère baisse vendredi dernier, en raison des efforts diplomatiques déployés par plusieurs pays pour retarder une invasion israélienne et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.
L’annonce du gouvernement américain concernant la levée des principales sanctions visant l'industrie pétrolière vénézuélienne pour une période de six mois a été un autre facteur qui a contribué à faire baisser les prix en fin de semaine. Cette décision pourrait entraîner une augmentation des exportations de pétrole brut vénézuélien, avec des estimations allant de 200 à 300 000 barils par jour, selon plusieurs experts. Actuellement le Venezuela produit 880 kb/j (contre plus de 3 Mb/j au cours de la première décennie des années 2000). Ces volumes supplémentaires pourraient susciter un vif intérêt parmi les raffineurs américains et européens, car le pétrole brut lourd vénézuélien est intéressant pour sa capacité à produire du diesel.

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16 octobre 2023

Stabilité du Brent malgré les tensions géopolitiques et la volatilité du marché

Marchés pétroliersDans un contexte géopolitique particulièrement tendu, les prix du pétrole brut sont restés globalement stables la semaine dernière avant de bondir de près de 5 $/b vendredi dernier lorsque le ministre iranien des affaires étrangères a averti que le Hezbollah soutenu par Téhéran pourrait ouvrir un nouveau front dans la guerre d'Israël contre le Hamas si le blocus de Gaza se poursuivait. En moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut Brent sur les marchés à terme ont gagné 0,5 $/b pour atteindre 87,7 $/b, tandis que le WTI a perdu 0,2 $/b pour atteindre 85,3 $/b (Fig. 1 et 2). Sur le marché au comptant, le Brent a perdu 1 $/b pour atteindre 90,5 $/b. Malgré l'absence d'une influence notable sur l'offre de pétrole à ce jour, l'instabilité géopolitique actuelle incite les acteurs du marché à prendre des mesures pour se protéger contre le risque d'une éventuelle augmentation des prix, qui pourrait résulter d'une escalade régionale du conflit entre Israël et le Hamas.
L'indice de volatilité du pétrole (OVX) a ainsi fortement augmenté pour dépasser 44, son plus haut niveau depuis mars dernier, signe de la grande incertitude dans laquelle évolue le marché (Fig. 10). Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 13 octobre, les prévisions médianes des prix du pétrole brut pour ce trimestre et le premier trimestre 2024 ont été revues à la hausse, à 87,2 $/b et 87,5 $/b respectivement. Parallèlement, les prévisions hautes ont été réévaluées de +7,5 $/b à 103,6 $/b pour ce trimestre (Fig. 3).

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9 octobre 2023

Premiers signes d’une destruction de la demande ? Le Brent en forte baisse à 87 $/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière a été marquée par une chute significative des prix du pétrole brut, qui ont régressé en deçà du seuil des 90 $/b. Le rallye haussier observé au cours des cinq dernières semaines semble finalement perdre de sa vigueur, principalement en réaction aux récents chiffres concernant la demande de pétrole aux Etats-Unis et aux préoccupations croissantes liées à de potentielles nouvelles hausses des taux d'intérêt visant à maîtriser l'inflation. Il convient de noter que la baisse des prix a cependant été amplifiée par des ventes techniques, reposant sur l'analyse technique des cours du pétrole brut, ainsi que par des transactions algorithmiques.
En moyenne hebdomadaire, le Brent a enregistré une perte de 7,7 $/b, s'établissant à 87,2 $/b, tandis que le WTI a perdu 5,8 $/b pour atteindre 85,5 $/b (Fig. 1 et 2).
Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 6 octobre, les prévisions de prix pour les deux premiers trimestres de 2024 ont été révisées à la hausse, se situant désormais à 86,5 $/b et 86 $/b respectivement (Fig. 3)

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2 octobre 2023

Le Brent approche les 95 $/b porté par la baisse des stocks

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière pour la cinquième semaine consécutive, soutenus par la baisse des stocks de pétrole américains, l'accord de dernière minute conclu au Congrès américain sur le budget afin d'éviter une fermeture de l'administration fédérale, qui aurait eu de graves répercussions sur la croissance, et des indicateurs économiques mitigés en provenance de Chine. En moyenne hebdomadaire, le pétrole brut Brent a gagné 1,1 $/b pour atteindre 94,9 $/b et le WTI a gagné 0,7 $/b pour atteindre 91,3 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 29 septembre) a relevé ses prévisions de prix pour les deux premiers trimestres de 2024 à 85 $/b et 84,3 $/b respectivement (Fig. 3). Alors que certains analystes (notamment JP Morgan et Goldman Sachs) maintiennent leurs projections d'un prix du brut à 100 $/b l'an prochain, Citigroup anticipe un rééquilibrage du marché pétrolier, avec une augmentation de la production dans les pays non-OPEP+.

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25 septembre 2023

Le Brent se stabilise. La Russie interdit les exportations de Diesel

Marchés pétroliersLe rallye haussier des prix du brut semble entrer dans une nouvelle phase. Après avoir enregistré une hausse rapide d'environ 20 $/b depuis la mi-juin et franchi la barre des 95 $/b, l'ascension des prix du Brent semble marquer le pas (Fig. 1). Cette évolution s’explique par des prises de bénéfices, une consolidation des positions prises par les hedge funds sur les marchés à terme, ainsi qu’à l’annonce de la FED maintenant une politique monétaire stricte jusqu’en 2024 ce qui pourrait freiner la croissance de la demande de pétrole. De nombreux analystes estiment maintenant que les prix du pétrole devraient évoluer dans une fourchette comprise entre 90 et 100 $/b jusqu’à la fin de l’année.

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18 septembre 2023

Le Brent proche des 95 $/b à la suite des réductions de production de l'Arabie Saoudite et de la Russie

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont augmenté de manière significative pour la troisième semaine consécutive, le marché continuant à se resserrer à la suite des réductions de production de l'Arabie Saoudite et de la Russie, alors que la demande de pétrole devrait atteindre 101,8 Mb/j en moyenne cette année. Selon les rapports mensuels publiés la semaine dernière par les principales agences de surveillance du marché pétrolier, cette situation devrait se poursuivre tout au long du second semestre, avec un déficit d’offre variant entre 0,4 Mb/j pour l'EIA, 1,2 Mb/j pour l'AIE et 2,0 Mb/j pour l'OPEP. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +2,4 $/b pour atteindre 92,4 $/b et le WTI +2,0 $/b pour atteindre 89,1 $/b (Fig. 1 & 2).

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11 septembre 2023

L’Arabie saoudite et la Russie font remonter le Brent à 90 $/b.

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont enregistré une nouvelle hausse significative pour la deuxième semaine consécutive, dans un contexte de resserrement de l'offre, de baisse des stocks et de rebond du dollar. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 3,8 $/b pour atteindre 90,0 $/b, revenant pratiquement aux niveaux élevés de l'année dernière en pleine crise énergétique mondiale, et le WTI 4,7 $/b pour atteindre 87,2 $/b (Fig. 1 & 2).

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4 septembre 2023

Une rentrée haussière pour le prix du brut alors que le marché se resserre

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont enregistré une forte hausse, suite à une importante diminution des stocks de pétrole aux États-Unis et en Europe, ainsi qu'aux inquiétudes suscitées par l'impact potentiel de l'ouragan qui a touché la côte ouest de la Floride sur la production et les raffineries de la région (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 2,3 $/b pour atteindre 86,2 $/b et le WTI 2,6 $/b pour atteindre 82,4 $/b (Fig. 2). Alors que l'Arabie Saoudite s'apprête à prolonger sa réduction volontaire de production de 1 Mb/j jusqu'en octobre, et que la Russie envisage également d'autres réductions de production, les opérateurs sont de plus en plus confiants dans la persistance du resserrement du marché. Cette confiance renforce les spéculations selon lesquelles les prix du pétrole brut pourraient se diriger vers la barre des 100 $/b.
Sur les marchés à terme, l'intérêt ouvert pour les options d'achat à 100 $/b pour les 12 prochains mois est passé d'environ 80 000 contrats à la mi-juillet à 120 000 aujourd'hui. Avec la hausse de cette semaine, le prix du pétrole a également poussé la moyenne mobile de 50 jours au-dessus de la moyenne mobile de 200 jours (Fig. 10), ce qui, en termes techniques, annonce une reprise haussière (‘golden cross strategy’). Cependant, le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 1er septembre) reste stable, avec une moyenne de 81,3 $/b en 2023 (+ 0,25 $/b) et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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28 août 2023

Le Brent semble chercher une nouvelle direction face aux incertitudes du marché

Marchés pétroliersLes prix du brut ont été particulièrement volatils cette semaine reflétant un manque de consensus parmi les acteurs (Fig. 1 & 2). Le pétrole semble chercher une nouvelle direction dans un marché fébrile alimenté par les incertitudes sur l'économie chinoise et mondiale, la stratégie des banques centrales et leur politique de lutte contre l'inflation, le niveau inquiétant des stocks de pétrole dans le monde et l’équilibre du marché pétrolier. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 0,8 $/b à 83,9 $/b et le WTI 1,1 $/b à 79,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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21 août 2023

Dans un contexte macroéconomique incertain, le Brent fléchit mais les fondamentaux du marché pétrolier restent solides

Marchés pétroliersLe pétrole a enregistré la semaine dernière sa première perte hebdomadaire depuis le mois de juin (Fig. 1, 2), les mauvaises données économiques et l'aggravation de la crise immobilière en Chine l’emportant sur les signes de resserrement du marché pétrolier, notamment les stocks américains qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis janvier (Fig. 8). En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 1,8 $/b à 84,7 $/b et le WTI 2,1 $/b à 80,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 18 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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7 août 2023

Les attaques en mer Noire exacerbent les tensions sur le marché pétrolier : le Brent atteint 85 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent est en hausse pour la cinquième semaine consécutive et évolue désormais au-dessus des 85 $/b (Fig. 1,2). La semaine dernière, l'interruption des expéditions de pétrole brut sur l'une des deux lignes de l'oléoduc Druzhba en Pologne après la détection d'une fuite et l'attaque par un drone naval ukrainien d'un pétrolier russe en mer Noire au cours du week-end ont créé une certaine tension sur les marchés pétroliers, déjà confrontés depuis quelques semaines à un resserrement de l’offre suite à l’annonce par l’Arabie saoudite et la Russie qu’elles continueraient à réduire leurs exportations en septembre. En moyenne hebdomadaire, la semaine dernière, le Brent a gagné 1,3 $/b à 85,0 $/b et le WTI 1,8 $/b à 81,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 4 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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31 juillet 2023

Dans un contexte de resserrement de l'offre, le Brent remonte à près de 85 $/b

Marchés pétroliersDans un contexte de resserrement de l'offre de brut, le prix du pétrole remonte progressivement vers des niveaux proches de ceux observés en avril dernier, autour de 85 $/b. En moyenne hebdomadaire, la semaine dernière, le Brent a gagné +3,9 $/b pour atteindre 83,5 $/b et le WTI +3,9 $/b pour atteindre 79,5 $/b. Ce mouvement haussier reflète : (1) la diminution des inquiétudes concernant le risque d'une récession mondiale (2) la baisse de 500 kb/j en aout de l'offre de pétrole russe, (3) une probable prolongation jusqu’en septembre de la réduction de 1 Mb/j de la production saoudienne et (4) l'aplatissement de la courbe de production de pétrole brut aux États-Unis (Fig. 7). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 26 juillet) remonte, avec une moyenne de 81,0 $/b en 2023 et 84 $/b en 2024 (Fig. 1, 2, 3).

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3 juillet 2023

Le prix du Brent se maintient autour des 75 $/b (Fig. 1). 

Le prix spot du Brent, qui a évolué entre 72 et 74 $/b la semaine passée, s’établit à 73,6 $/b en moyenne, en recul de 2,3 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 69,4 $/b, -1,5 %). La semaine dernière, le soutien des prix du fait de la baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis a été atténué par les craintes récurrentes concernant la hausse des taux d’intérêts d’une part et la solidité de la croissance économique chinoise d’autre part. Des indicateurs américains positifs1 ont toutefois soutenu les cours en fin de semaine. La structure des prix à terme, relativement plate désormais sur les premières échéances (Fig. 2), met en évidence une tendance neutre pour les prochains jours. Néanmoins, la baisse, prévue en juillet et désormais en août, de la production de l’Arabie saoudite à hauteur de 1 Mb/j pourrait inverser rapidement la tendance. Dans le sillage de l’Arabie saoudite, la Russie annonce également aujourd’hui une baisse de 0,5 Mb/j de sa production pour le mois prochain. Enfin, de nouvelles menaces2 pesant sur les exportations libyennes (1 Mb/j environ) pourraient également soutenir les cours (+1,6 % ce lundi, en début d’après-midi).

Tableau : évolution des marchés

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26 juin 2023

De nouveaux signes d’affaiblissement de la croissance économique mondiale

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté en moyenne hebdomadaire la semaine dernière, le Brent gagnant 1,1 $/b à 75,4 $/b et le WTI gagnant 1,0 $/b à 75,3 $/b. La tendance des prix à court terme reste baissière avec un prix du Brent qui est repassé sous la barre des 75 $/b jeudi dernier (70 $/b pour le WTI). L'annonce de nouvelles hausses de taux d'intérêt au Royaume-Uni, en Norvège, en Suisse et en Turquie, ainsi que les commentaires du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, sur de nouvelles hausses de taux d'intérêt aux Etats-Unis renforcent les inquiétudes concernant l'économie mondiale et la demande de pétrole. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig. 1, 2, 3).

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19 juin 2023

Le prix du Brent évolue autour des 75 $/b depuis début mai.
Recul à moyen terme de la croissance de la demande pétrolière mondiale, mais recul insuffisant par rapport aux ambitions des accords de Paris.

Le prix spot du Brent a progressé de près de 4 $/b la semaine passée, passant de 72 $/b lundi dernier à 76,3 $/b en fin de semaine. En moyenne, il est néanmoins en recul de 2 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à 74,4 $/b (WTI à 69,4 $/b, -3,0 %). Les marchés financiers et pétroliers n’ont pas réagi négativement aux annonces des banques centrales suggérant de nouveaux ajustements de taux. Le prix du pétrole a, pour sa part, été soutenu par le recul du dollar (l’Euro a gagné près de 2 % la semaine passée) mais aussi par les dernières anticipations de croissance de la demande mondiale cette année. Concernant l’Iran, si des pourparlers sont confirmés entre les Etats-Unis et l’Iran, l'administration américaine a déclaré publiquement que l'accord nucléaire n'était "pas à l'ordre du jour" en réponse à des rumeurs sur ce sujet. Pour le moyen terme, l’AIE anticipe le recul du niveau de croissance annuel de la demande mondiale de pétrole d’ici 2018, ce qui permet d’envisager un prix modéré pour les années à venir hors situations exceptionnelles. Cette évolution de la demande n’est toutefois pas en ligne avec les engagements de États visant à respecter les accords de Paris. L’accélération de la baisse de la demande de pétrole, qui permettra par ailleurs d’ajuster progressivement les investissements en exploration/production, reste l’objectif prioritaire pour y arriver.

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12 juin 2023

Après l’annonce de l’Arabie saoudite, le Brent remonte légèrement à 76 $/b, mais le marché reste incertain

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté la semaine dernière, la perspective d'une réduction significative de la production saoudienne (1 Mb/j) l'emportant sur les incertitudes concernant l'économie mondiale. Le marché pétrolier reste cependant très volatil et incertain avec un prix du Brent qui est tombé temporairement sous la barre des 74 $/b jeudi dernier à la suite d'informations parues dans les médias du Moyen-Orient, rapidement démenties par la Maison Blanche, selon lesquelles les États-Unis et l'Iran progressaient dans leurs négociations sur le nucléaire (figures 1 et 2). De nombreux analystes s'attendent à ce que le marché pétrolier se resserre au cours du second semestre, en raison de l'augmentation de la demande de la Chine et de l'Inde. Mais de nombreux observateurs estiment également que les taux d'intérêt élevés et la faiblesse économique aux États-Unis et en Europe pèseront sur les prix du pétrole au moins jusqu'à la fin de l'année.
En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,4 $/b à 76,1 $/b et le WTI 1,7 $/b à 71,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 9 juin) est en baisse à 85,0 $/b en moyenne en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig. 3).

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5 juin 2023

L’accord sur la dette américaine rassure les marchés. Le prix du Brent à 74,6 $/b la semaine passée (Fig. 1).
L’Arabie saoudite montre sa détermination à soutenir les cours du pétrole.

Le prix spot du Brent a connu, la semaine passée, une première phase de baisse à hauteur de 4 $/b avant de rebondir d’autant pour terminer à 76,3 $/b. En moyenne, il se situe à 74,6 $/b en recul de 2,7 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 69,8 $/b, -3,8 %). L’annonce, ce week-end, de la baisse volontaire de 1 Mb/j de la production de l’Arabie saoudite devrait favoriser la remontée des cours (Brent à 77,5 $/b ce lundi, + 1,4 $/b soit + 1,8 % environ). La semaine passée, le recul des prix du pétrole mais aussi des marchés financiers était dû aux incertitudes sur la croissance chinoise et aux négociations sur le plafond de la dette des États-Unis. Les marchés se sont ensuite repris à partir de jeudi dernier après en particulier le vote favorable de la Chambre des représentants puis du Sénat en faveur du texte levant le plafond de la dette des États-Unis jusqu’en 2025. La baisse de l’inflation de la zone Euro pour le mois de mai a été reçue positivement même si la BCE la juge à un niveau encore trop élevé. L’OPEP+ pour sa part, qui a modifié les quotas pour 2024 lors de la réunion du 4 juin dernier, respecte les réductions de production en mai, ce qui est favorable au soutien des cours.

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30 mai 2023

Sous la pression de l’Arabie saoudite, le Brent remonte légèrement à 77 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté la semaine dernière (Fig. 1 et 2) soutenus par les avancées dans les discussions sur le plafond de la dette américaine et les déclarations du ministre saoudien de l'Energie contre les spéculateurs qui parient sur la baisse des cours. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,2 $/b à 76,9 $/b et le WTI a gagné 1,1 $/b à 72,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 26 mai) est stable avec un prix du Brent en moyenne de 87,0 $/b en 2023 et de 85 $/b en 2024 (Fig. 3).

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22 mai 2023

Le prix du pétrole stable la semaine passée face à des signaux contradictoires

Le prix spot du Brent a évolué la semaine passée autour des 76 $/b sans changement notable d’une semaine sur l’autre (WTI à 71,6 $/b, -0,6 %). Il a d’abord connu une première phase de hausse jusqu’à près de 77 $/b avant de se replier à un peu plus de 75 $/b. La semaine passée a été influencée principalement par les spéculations autour de l’aboutissement ou non des négociations sur le plafond de la dette des Etats-Unis. C’est l’un des éléments qui favorise la volatilité des cours du pétrole, avec l’évolution du taux du dollar (en hausse la semaine passée), le niveau d’inflation, la reprise économique plus ou moins forte en Chine et l’impact des baisses de production des pays de l’OPEP+ applicables à partir de ce mois. La Russie pour sa part continue d’exporter à des niveaux relativement élevés ce qui contribue à la relative détente du marché pétrolier.

Tableau : évolution des marchés

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15 mai 2023

Dans un marché pétrolier toujours instable, le Brent légèrement à 76 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut restent très volatils, signe d'un marché pétrolier particulièrement instable. Ils ont légèrement augmenté la semaine dernière mais la tendance à court terme semble baissière avec une évolution des cours sous la moyenne mobile à 20 jours (Fig. 11). Cette situation résulte des inquiétudes persistantes concernant l'économie mondiale et de la difficulté des banques centrales à rassurer les investisseurs. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,1 $/b à 76 $/b et le WTI a gagné 0,9 $/b à 72,1 $/b (figures 1, 2). Les prix ont été soutenus cette semaine principalement par l'annonce du plan du gouvernement américain visant à remplir la réserve stratégique de pétrole (SPR) et par une augmentation des prévisions de croissance de la demande de pétrole en Chine dans le dernier rapport de l'OPEP. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 12 mai) prévoit que le prix du Brent augmentera d'ici la fin de l'année pour atteindre une moyenne de 87,0 $/b en 2023 et de 86 $/b en 2024 (Fig. 3).

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8 mai 2023

Le prix du pétrole, d’abord en chute libre comme à la mi-mars, se reprend en fin de semaine passée

Le prix spot du Brent a chuté, la semaine passée, de 81 $/b à 72 $/b avant de remonter à près de 76 $/b. En moyenne, il s’est établit à 75,9 $/b en recul de 6,7 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 71 $/b, -6,7 %). La nouvelle chute du prix du pétrole s’explique par les incertitudes économiques liées aux hausses des taux d’intérêt en cours, et peut-être à venir, des banques centrales. De plus, l’annonce, la semaine passée, par la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, d’un possible défaut de paiement au 1er juin a créé une incertitude économique supplémentaire1. Ce contexte, conjugué à l’incertitude persistante sur la santé de certaines banques, pèse aussi sur les marchés financiers moins réactifs à la baisse que le marché pétrolier. Les « spéculations » sur le respect partiel, par la Russie, de la réduction de sa production a pu accentuer la baisse. Le démenti apporté le 4 mai par le vice-premier ministre russe, Alexandre Novak, la bonne tenue des marchés financiers ainsi que la nouvelle baisse des stocks de pétrole aux USA de près de 1,3 Mb, après un recul de 5 Mb la semaine précédente, ont pu soutenir les cours vendredi dernier. (A noter : les feux en Alberta auraient réduit la production de pétrole et gaz de 0,3 Mbep/j d’après différentes sources -Rystad Energy, Argus. Argus indique que les incendies de forêt au printemps 2016 dans la région de Fort McMurray avaient réduit la production de pétrole de 1 Mb/j environ.)

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2 mai 2023

Le Brent en baisse dans un contexte macroéconomique toujours incertain

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont chuté la semaine dernière, sous l'effet des marchés financiers et des fonds spéculatifs qui restent plutôt pessimistes quant à l'économie mondiale après la faillite d'une nouvelle banque aux États-Unis (First Republic Bank), un mauvais indicateur sur l’activité manufacturière en Chine, et la perspective de nouvelles hausses des taux d'intérêt par les banques centrales. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 3,3 $/b à 79,8 $/b et le WTI a perdu 3,0 $/b à 76,3 $/b (Fig. 1, 2 & 11). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 27 avril) prévoit un prix du Brent en 2023 à 86,0 $/b (-0,8 $/b) et à 86,1 $/b (-3,9 $/b) en 2024 (Fig. 3). En moyenne mensuelle, le prix du Brent a augmenté de 5,3 % en avril pour atteindre 83,4 $/b.

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24 avril 2023

Le prix du pétrole réactif aux anticipations économiques jugées incertaines la semaine passée

Le prix spot du Brent, qui est passé de 85 $/b en début de semaine passée à un peu plus de 83 $/b en fin de semaine (Fig. 1), se situe à 84,6 $/b en moyenne, en recul de 3,3% d’une semaine sur l’autre (WTI à 79,2 $/b, -3,2%). Cela reste un niveau élevé, rarement atteint depuis janvier 2015, qui témoigne d’une crainte sur l’équilibre à venir du marché pétrolier. Le repli des cours du pétrole la semaine passée s’explique par de nouvelles craintes de ralentissement de la croissance économique mondiale dans un contexte de hausse envisagée des taux d’intérêt par les Banques centrales européennes et américaines. Cette baisse du prix du pétrole a été accentuée par le recul de la demande d’essence aux Etats-Unis. La publication, jeudi dernier, des indicateurs de croissance (indices PMI) de la zone Euro, en hausse pour l’indice composite (services + manufacturier)1 mais en baisse pour l’indice manufacturier, a permis de stabiliser les marchés en fin de semaine.

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17 avril 2023

Le Brent en hausse. La décision de l’OPEP+ aggrave le déficit pétrolier et va faire augmenter les prix

Marchés pétroliersLes prix du brut ont continué leur progression la semaine dernière, toujours en réaction à l’annonce de l’OPEP+, début avril, d’une réduction supplémentaire de sa production de 1,1 à 1,6 mb/j. Le rapport mensuel de l’AIE, publié la semaine dernière, n’a pas vraiment rassuré les marchés. Pour l'AIE, la décision de l'OPEP+ devrait aggraver le déficit de l'offre de pétrole prévu pour le second semestre 2023 et augmenter les prix du pétrole. Cette analyse est cependant à nuancer du fait d’une incertitude économique croissante, d’une activité industrielle semblant ralentir dans les plus grandes économies du monde et de l’accélération de la croissance de la production hors OPEP. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1 $/b à 85,9 $/b et le WTI 1,2 $/b à 81,8 $/b (Fig. 1 & 2). L'appréciation de l'euro par rapport au dollar à près de 1,11$, son plus haut niveau en un an, a également influencé à la hausse les prix du pétrole. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 12 avril) est en augmentation avec un prix du Brent en 2023 à 86,8 $/b (+0,8 $/b) et 90 $/b (+1,9 $/b) en 2024 (Fig. 3).

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10 avril 2023

L’accord OPEP+, en cohésion voire en soutien à la Russie, symbole des nouveaux équilibres géopolitiques

Le prix du Brent, en forte hausse la semaine passée (Fig. 1), a atteint 86 $/b en moyenne, en hausse de 10 % (WTI à 80,6 $/b, 9,3 %). Si l’on exclut la période d’incertitude liée à la guerre en Ukraine qui a conduit à des prix compris entre 90 $/b et 130 $/b (mars à septembre 2022), les prix actuels se situent dans la zone haute atteinte très rarement depuis janvier 2015. La hausse, portée par la bonne tenue des marchés financiers, est due principalement au récent accord OPEP+ du 3 avril. Le nouveau recul des stocks de pétrole aux Etats-Unis (- 9 Mb depuis le 10 mars) est de nature à soutenir également les prix du pétrole. Il convient à l’inverse de noter que les exportations de pétrole depuis la région semi-autonome du Kurdistan via la Turquie sont relancées (0,4 Mb/j). Enfin, la crise récurrente concernant Taiwan crée une menace potentielle pour l’économie mondiale comme l’a rappelé le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, soulignant que « 50 % du trafic commercial passe chaque jour à travers ce détroit (de Taiwan) et que 70 % et plus des microprocesseurs sont produits à Taïwan ».

Tableau : évolution des marchés

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3 avril 2023

Le conflit entre la Turquie et l’Irak fait remonter le Brent à près de 79 $/b - Réduction surprise de la production OPEP+

Marchés pétroliersAprès avoir chuté il a deux semaines à leur niveau le plus bas depuis décembre 2021, suite à la crise bancaire provoquée par la faillite de la Silicon Valley Bank aux États-Unis et l'effondrement boursier du Crédit suisse, les prix du pétrole brut sont repartis à la hausse. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +3,5 $/b à 78,8 $/b et le WTI est en hausse de 6,3 % à 63,8 $/b (Fig. 1 & 2). Les principaux moteurs de la hausse des prix de la semaine dernière ont été une nouvelle baisse des stocks de pétrole aux États-Unis et l'arrêt des exportations de pétrole brut de la région du Kurdistan irakien. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg vendredi dernier (31 mars) est en léger repli avec un prix du Brent en 2023 à 86 $/b et 88 $/b en 2024 (Fig. 3). L'annonce surprise d'hier selon laquelle l'Arabie saoudite et d'autres producteurs de pétrole de l'OPEP+ réduiront leur production de 1,15 Mb/j en mai prochain devrait toutefois ramener rapidement les prix à leurs niveaux d'avant la crise.

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27 mars 2023

Les inquiétudes persistent sur les marchés financiers et pétroliers

Le prix du Brent, à nouveau en recul la semaine passée (Fig. 1), a atteint 74 $/b en moyenne, en baisse de 1,2 % (WTI à 69 $/b, -0,4 %). Sous l’effet des inquiétudes sur les marchés financiers, et après avoir progressé en début de semaine, il a perdu ensuite 2,5 % entre mercredi et vendredi dernier pour finir la semaine à 73,5 $/b. La phase de hausse a été portée par la relative faiblesse du dollar (-1,5 % depuis le 15 mars) et par la baisse des stocks d’essence aux Etats-Unis. L’annonce, par la Russie, d’une prolongation de la réduction de 0,5 Mb/j de la production de mars à juin constitue également un facteur de soutien même si cette décision est déjà actée par le marché et anticipée en particulier par l’AIE (-1,2 Mb/j entre février et juin 2023 ; Fig. A6). La baisse en fin de semaine s’explique par des facteurs propres au marché (importance des stocks flottants soulignée par le consultant Vortexa) mais aussi par l’instabilité des marchés financiers (Fig. 2), inquiets par la lutte en cours menée par les Banques centrales pour juguler l’inflation et par le risque bancaire. La Directrice du FMI a souligné vendredi dernier que « les actions (des Banques centrales) ont atténué les tensions sur les marchés dans une certaine mesure. Dans le même temps, l'incertitude demeure élevée et une vigilance continue s'impose. »

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20 mars 2023

Le Brent chute de 9 % dans la tourmente de la crise bancaire

Marchés pétroliersLa faillite de la Silicon Valley Bank aux États-Unis et l'effondrement boursier du Crédit suisse ont eu un impact significatif sur les marchés pétroliers. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 9 % la semaine dernière pour atteindre 75,9 $/b, son niveau le plus bas depuis 2021, et le WTI a chuté de près de 10 % pour atteindre 69,8 $/b. Face à l'effondrement rapide des prix du brut en début de semaine dernière, plusieurs banques et autres institutions financières ont vendu des quantités massives de contrats à terme pour se couvrir, amplifiant ainsi la chute des prix du brut. À la clôture de vendredi, le Brent s'échangeait à moins de 73 $/b et le WTI à 66,7 $/b (Fig. 1 & 2). Les prix se sont toutefois stabilisés sur la fin de la semaine avec l’annonce d’aides importantes de la Banque centrale suisse et ce weekend avec la reprise de Crédit suisse par UBS. Les fondamentaux du marché pétrolier restent cependant solides avec une courbe des prix à terme fortement déportée (backwardation) - même si elle l'est moins que les semaines précédentes - ce qui témoigne d'un marché tendu (Fig. 12). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg mercredi dernier (15 mars) est d’ailleurs resté pratiquement inchangé avec un prix du Brent en 2023 à 87,5 $/b (Fig. 3).

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13 mars 2023

Le prix du pétrole en repli, entre risque économique et incertitudes sur l’équilibre offre/demande à venir

La semaine passée le prix du Brent a perdu en moyenne plus de 3 $/b. Il se maintient néanmoins au-dessus des 80 $/b et s’est établi la semaine passée à 82,8 $/b en moyenne en recul de 1 % (WTI à 77,3 $/b, -0,3 %). Cette baisse s’explique par le recul des marchés financiers, par la résilience des exportations russes, et ce en dépit des inquiétudes exprimées sur l’offre. Il convient de noter la forte baisse ce lundi (plus de 4 % en matinée) en raison du recul des marchés financiers, après trois faillites de banque ces derniers jours, dont celle de la Silicon Valley Bank. Les anticipations des prix du pétrole en 2023, en retrait, demeurent néanmoins à des niveaux élevés : Goldman Sachs anticipe un prix du prix du Brent à 100 $/b en fin d’année, et Barclay's, qui a réduit ses prévisions de 6 $/b pour le Brent et de 7 $/b pour le WTI, tablent désormais sur des prix de 92 $/b et 87 $/b respectivement en 2023.

Tableau : évolution des marchés

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6 mars 2023

La reprise de la Chine fait remonter le Brent à 84 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont repartis à la hausse la semaine dernière, soutenus par la publication de bons indicateurs de l'activité industrielle en Chine et malgré la hausse des stocks de pétrole américains. Vendredi dernier, les prix du brut ont temporairement chuté de près de 2 $/b (Fig. 1) à la suite d'un rapport du WSJ selon lequel les Émirats arabes unis envisageaient de quitter l'OPEP+ en raison de différends avec l'Arabie saoudite sur les quotas de production ainsi que de questions politiques telles que le conflit au Yémen. Ces informations ont depuis été démenties par les autorités et les cours sont repartis à la hausse. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +1,6 $/b à 84,3 $/b (+2,0 %) et le WTI a gagné +2,2 $/b à 77,7 $/b (+2,9 %) (Fig. 1 & 2). Les positions courtes des gestionnaires de fonds sur le Brent sont tombées à leur plus bas niveau depuis 2011, selon les données de l'ICE (Fig. 10). Cette baisse suggère que les opérateurs pétroliers parient sur une hausse des prix, la confiance dans la reprise de la Chine compensant les inquiétudes liées à la hausse des stocks américains. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 1er mars est toutefois en légère baisse, avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,4 $/b (Fig. 3).

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27 février 2023

Contexte économique et exportations russes impactent l’évolution du prix du pétrole

Le prix du pétrole, chahuté la semaine passée, reste au-dessus des 80 $/b (Fig. 1). La semaine passée le prix du Brent est brièvement passé sous la barre des 80 $/b comme ce fut le cas en début d’année et le 3 février. Il se situe néanmoins en moyenne au-dessus de ce seuil et s’est établi la semaine passée à 81,7 $/b en recul de 2,6 %. (WTI à 75 $/b, - 3,9 %). La baisse en début de semaine s’explique par la hausse des taux longs (Fig. 2) et par la publication des indices PMI suggérant une « surchauffe » de l’économie. Le recul du niveau d’inflation en janvier en zone Euro a ensuite entrainé un retournement des marchés, retournement fragile suivi d’un décrochage assez marqué en fin de semaine. Enfin, l’annonce d’une baisse des exportations russes en mars, au-delà de ce qui avait été déjà annoncé, a pour sa part soutenu les cours du pétrole. La Pologne a été pénalisée dès ce week-end, annonçant que la Russie avait suspendu ses livraisons, qui ne représentent désormais que 10 % des approvisionnements de ce pays. Depuis la guerre en Ukraine, la diversification des approvisionnements a permis de remplacer les achats russes des pays occidentaux. Les pays de l’OCDE hors Turquie n’ont absorbé en janvier que 16 % des ventes russes de pétrole et de produits pétroliers contre 60 % en 2021. Cela pourrait tomber à 5 % à partir du mois de mars prochain.

Tableau : évolution des marchés

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20 février 2023

Le prix du pétrole, soumis à des forces opposées, en baisse régulière la semaine passée

Le prix du pétrole termine à 82 $/b la semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent, qui oscille entre 80 et 85 $/b depuis le début de l’année, gagne 0,6 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 84 $/b en moyenne (WTI à 78 $/b, + 1,3 %). Il a néanmoins été orienté à la baisse tout au long de la semaine passée, passant de 85 $/b à 82 $/b. La publication de différents indicateurs américains (inflation, ventes au détail1) la semaine passée révèle une relative « surchauffe de l’économie » qui pourrait justifier une politique plus stricte des Banques centrales, synonyme de ralentissement économique. Cela favorise également la hausse du dollar (+2,1 % pour le « $ Index » depuis début février), facteur baissier pour le pétrole. La hausse des stocks de pétrole aux Etats-Unis et l’annonce d’une vente de pétrole issu des stocks stratégiques ont également favorisé le léger repli du prix. Les cours du pétrole ont, à l’inverse, été soutenus par les révisions à la hausse de la demande pétrolière mondiale en 2023 proposées par l’AIE et l’OPEP dans leurs derniers rapports mensuels. Les anticipations pour 2023 de l’AIE et de l’OPEP sont assez divergentes par rapport à celles de l’EIA (agence américaine) qui est plus pessimiste sur la croissance de la demande mondiale. Les marchés boursiers, en très forte hausse depuis le début de l’année (Fig. 2), semblent toujours privilégier un contexte économique porteur qui pourrait inciter à privilégier les scénarios AIE et OPEP.

Tableau : évolution des marchés

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13 février 2023

La Russie annonce une baisse de sa production de 500 kb/j. Le Brent remonte à 84,1 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont repartis à la hausse la semaine dernière (Fig. 1), gagnant plus de 5 $/b en une semaine suite à la déclaration de la Russie de réduire sa production de 500 kb/j en mars en représailles aux sanctions du G7. En outre, l'OPEP et ses partenaires ont fait savoir qu'ils n'augmenteraient pas leur production de pétrole pour compenser les réductions annoncées par la Russie. Les prix du brut ont également été soutenus par l'arrêt des opérations au terminal pétrolier de Ceyhan et de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (1,2 Mb/j), suite aux tremblements de terre dévastateurs en Turquie (les opérations ont repris à la fin de la semaine dernière). En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +1,3 $/b à 84,1 $/b (+1,3%) et le WTI a gagné +1 $/b à 77,5 $/b (+1,3%) (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 7 février est en légère baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,5 $/b (Fig. 3).

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6 février 2023

Le Brent en baisse avant l’entrée en vigueur de l'embargo sur les produits pétroliers raffinés russes

Marchés pétroliersLes prix du brut ont fortement reculé la semaine dernière, finissant la semaine sous les 80 $/b pour le Brent et les 74 $/b pour le WTI (Fig. 1). Alors que l'embargo sur les produits pétroliers raffinés russes exportés par voie maritime est entré en vigueur dimanche dernier, le marché du pétrole brut reste baissier, les fondamentaux du marché montrant une offre excédentaire mondiale par rapport à une demande qui tarde à se redresser. En moyenne hebdomadaire, le Brent et le WTI sont en baisse de plus de 4,5 %, à respectivement 82,9 $/b et 76,5 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 3 février est en légère hausse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,8 $/b (Fig. 3). Plusieurs institutions financières (Fitch, Goldman Sachs, Morgan Stanley) prévoient cependant un resserrement du marché pétrolier au second semestre, ce qui pourrait pousser le Brent au-delà de 100 $/b d'ici la fin de l'année.

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30 janvier 2023

Risques de tensions avec les nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers

Le prix du pétrole gagne 5 $/b (+5,6 %) depuis début janvier (Fig. 1). Le prix du Brent, relativement instable, gagne 1,5 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 86 $/b en moyenne (WTI stable à 80 $/b). Le prix du pétrole se tend en dépit d’un équilibre offre/demande qui apparait excédentaire au 1er trimestre 2023. Cette relative pression peut néanmoins s’expliquer par plusieurs facteurs, d’abord par le fait que le marché serait déficitaire à partir du 2e semestre1 (Fig. A4). Le marché reste aussi attentif à la demande chinoise, en recul de 0,4 Mb/j en 2022, mais qui devrait progresser de 0,9 Mb/j (Fig. A5) cette année, en supposant qu’il n’y ait plus de mesures de restriction liées au Covid dans ce pays. De plus, le niveau relativement faible des stocks dans les pays occidentaux pourrait entrainer un restockage progressif susceptible de légèrement soutenir les prix. La faiblesse du dollar, en retrait depuis début janvier passant de 1,06 $ à près de 1,09 $ (+3,4 %), favorise également la progression du prix du pétrole. Enfin, la mise en oeuvre des nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers russes à partir du 5 février est susceptible de créer une pression nouvelle sur le marché. Il convient par ailleurs de noter que la réunion du comité technique de l’OPEP+ (Joint Ministerial Monitoring Committee, JMMC) prévue le 1er février prochain ne sera pas décisionnaire (réunion ministérielle prévue le 4 juin prochain).

Tableau : évolution des marchés

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23 janvier 2023

Réouverture de la Chine : l’AIE relève ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole à +1,9 Mb/j

Marchés pétroliersLes prix du brut étaient en hausse la semaine dernière. Malgré un contexte économique difficile avec un risque accru de récession mondiale, les perspectives d'une augmentation significative de la demande de pétrole chinoise suite à l'assouplissement de sa politique Covid et la mise en place d'un embargo sur les produits pétroliers russes début février font craindre de nouvelles tensions sur l’offre de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le Brent et le WTI sont en hausse de plus de 4 %, à respectivement 85,8 $/b et 80,3 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 20 janvier est en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,5 $/b, mais certaines institutions (dont Goldman Sachs) prévoient une phase haussière des prix du brut autour de 110 $/b, (Fig. 3), considérant que le sous-investissement chronique dans l'amont pétrolier couplé à l’embargo pétrolier russe ne permettra pas de répondre à l'augmentation de la demande mondiale de pétrole.

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16 janvier 2023

Le prix du pétrole à nouveau au-dessus des 80 $/b. Division par deux des revenus russes en 2023 ?

Le prix du pétrole à près de 84 $/b en fin de semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent est en progression de près de 3 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 81 $/b en moyenne (WTI à 77 $/b, + 3,8 %). Le prix du pétrole a été porté cette semaine par le recul de l’inflation aux Etats-Unis et par la réouverture de la Chine, deux facteurs jugés favorables à une hausse de la consommation de pétrole. Les dernières prévisions économiques peu optimistes de la Banque mondiale ont été en revanche sans effet sur le prix. Globalement, il convient de rester prudent sur les tendances à venir alors que les perspectives de l’équilibre pétrolier en 2023 sont très disparates suivant les organismes (AIE, OPEP, EIA, Rystad), reflet de l’incertitude sur de nombreux paramètres (demande, offre russe, politique OPEP en particulier). La Banque mondiale, dans un rapport récent, retient un prix moyen de 83 $/b cette année, en recul de 4 $/b par rapport à ses prévisions précédentes.  

Tableau : évolution des marchés

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9 janvier 2023

Le Brent en recul à 80,6 $/b compte tenu des inquiétudes sur la demande mondiale de pétrole

Marchés pétroliersAprès une année 2022 particulièrement volatile, qui a vu le prix du Brent s'envoler à près de 130 $/b début mars pour retomber à 76 $/b début décembre, le Brent a terminé l'année autour de 84 $/b, proche des niveaux observés en début d'année, avant le début de la guerre en Ukraine. En moyenne annuelle, le Brent a clôturé à 99 $/b, en hausse de +40% par rapport à 2021, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2014. Pour le début de l'année, la tendance est à la baisse compte tenu des inquiétudes sur la demande mondiale de pétrole et d'une légère augmentation de la production de l'OPEP. Ainsi, en moyenne hebdomadaire, le Brent est en baisse de 4%, à 80,6 $/b, tandis que le WTI est en recul de 6%, à 74,3 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 6 janvier est en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 91,3 $/b (Fig. 3).

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Contact

Jérôme Sabathier

  • Chef du département Economie et évaluation environnementale, direction Economie et Veille

Guy Maisonnier

  • Ingénieur économiste