11.03.2024

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Le RDV IFPEN pour une analyse hebdomadaire de la situation des marchés pétroliers.

                                                           


11 mars 2024

Le marché se recentre sur l’évolution de la demande : Le Brent en légère baisse à 82,6 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent a baissé la semaine dernière pour la première fois en trois semaines, l'incertitude sur la demande de pétrole l'emportant sur les tensions géopolitiques au Moyen-Orient (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,8 $/b (-1 %) à 82,6 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 8 mars est en légère baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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04 mars 2024

L’OPEP+ prolonge ses réductions de production de brut. Le Brent à plus de 83 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent a de nouveau augmenté pour la troisième semaine consécutive la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, mais aussi par la décision de l’OPEP+ de prolonger l'accord actuel de réduction de la production de brut jusqu'à mi-2024 (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,6 $/b (+0,7 %) à 83,4 $/b, et le WTI a augmenté de 0,8 $/b (+1,1 %) à 78,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 1er mars est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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26 février 2024

Le Brent à près 83 $/b soutenu par les tensions géopolitiques et des signes timides d'amélioration de l’économie en zone euro

Marchés pétroliersLe prix du Brent était en légère augmentation la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, et des indicateurs macroéconomiques encourageants montrant des signes timides d'amélioration en zone Europe (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 0,3 $/b (+0,4 %) à 82,8 $/b, tandis que le WTI est resté stable à 77,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 23 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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19 février 2024

Le Brent à plus de 82 $/b malgré une demande atone anticipée par l’AIE cette année

Marchés pétroliersLe prix du Brent continue d'être soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, malgré les dernières perspectives de l'AIE, qui prévoient une faible croissance de la demande et un marché pétrolier excédentaire cette année (Fig. 1 & 2 & 11).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a augmenté de 2,6 $/b (+3,3 %) à 82,5 $/b, tandis que le WTI a gagné 3,1 $/b (+4,2 %) à 77,7 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 16 février est stable par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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12 février 2024

Le Brent remonte à près de 80 $/b. Tensions sur le marché international du gasoil

Marchés pétroliersLe prix du Brent a atteint plus de 82 $/b la semaine dernière, une envolée alimentée par les tensions géopolitiques en mer Rouge (Fig. 1 & 2) après de nouvelles attaques des rebelles Houthis contre des navires américains et britanniques en réponse à des frappes américaines. Les récentes déclarations du ministre iranien des affaires étrangères et du secrétaire d'État américain laissent toujours entrevoir la possibilité d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza même si de nouvelles offensives dans le sud de Gaza se préparent. La perspective d’un cessez-le-feu pourrait apaiser les tensions dans la région et freiner la hausse du prix du pétrole brut. Sur les marchés à terme, les investisseurs ont commencé à revoir leurs positions en réduisant leurs paris haussiers sur le Brent et le WTI. Le nombre de positions longues nettes a ainsi chuté de 85 474 à 319 701, selon les données hebdomadaires d'ICE Futures Europe et de la CFTC sur les contrats à terme et les options (Fig. 10).
En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,7 $/b (-0,8 %) à 79,9 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 74,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 9 février est en légère hausse de 0,25 $/b par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,5 $/b et 82,8 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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05 février 2024

L’annonce de pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas fait baisser le Brent sous les 80 $/b

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut était orienté à la baisse la semaine dernière, après l’annonce de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas. La baisse a également été soutenue par de bonnes nouvelles économiques aux États-Unis, en particulier la création d'emplois, qui a été deux fois plus élevée que prévu. Cette croissance exceptionnelle, signe de la résilience de l’économie américaine, devrait toutefois inciter la banque centrale américaine à repousser la baisse de ses principaux taux directeurs (Fig. 1 & 2).
En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois de Londres) a baissé de 0,5 $/b (-0,7 %) à 80,6 $/b, et le WTI a perdu 0,7 $/b (-0,9 %) à 75,3 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 2 février est en baisse par rapport à la semaine dernière, avec un prix du Brent pour le premier trimestre à 82,3 $/b et 82,5 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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29 janvier 2024

La persistance et l’aggravation des tensions en mer Rouge fait monter le Brent à plus de 80$/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière, le pétrole brut a atteint son prix le plus élevé depuis deux mois après une nouvelle attaque contre un pétrolier en mer Rouge, soulignant les risques géopolitiques qui pèsent sur l'approvisionnement en brut. Les prix ont également été soutenu par une forte réduction des stocks américains et par les efforts déployés par le gouvernement chinois pour relancer l’économie du pays (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 81,1 $/b, et le WTI a gagné +2,9 $/b (+4,0 %) pour atteindre 76,0 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 24 janvier est stable par rapport à la semaine dernière avec un prix du Brent aux premier trimestre de 82,5 $/b et 83,0 $/b pour le deuxième trimestre (Fig. 3).

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22 janvier 2024

Le Brent toujours stable à 78,4 $/b dans un marché bien approvisionné malgré les conflits. 

Marchés pétroliersMalgré les tensions en mer Rouge et au Moyen-Orient, les prix du pétrole brut sont restés stables la semaine dernière (Fig. 1). La publication du rapport mensuel de l'AIE a rassuré les marchés en confirmant que le marché physique restait bien approvisionné, avec une production de pétrole record attendue cette année. Toutefois, la vague de froid intense qui a frappé les États-Unis ces derniers jours pourrait peser sur les opérations pétrolières et perturber les exportations de pétrole américain dans les jours à venir. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a augmenté de 1,2 $/b (1,5 %) pour atteindre 78,4 $/b, et le WTI a gagné 1,3 $/b (+1,8 %) pour atteindre 73,1 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 18 janvier est stable avec un prix du Brent aux premier et deuxième trimestres de 82,5 $/b (Fig. 3).

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15 janvier 2024

Le Brent stable à 77,2 $/b mais les tensions sur l’offre de pétrole augmentent. 

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont restés relativement stables la semaine dernière, malgré une escalade des tensions en mer Rouge qui a porté ponctuellement le prix du Brent à plus de 80 $/b (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix de l'ICE Brent (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 0,4 $/b (-0,5 %) à 77,2 $/b, tandis que le WTI a perdu 0,5 $/b (-0,6 %) à 71,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 10 janvier est stable, avec un prix du Brent au premier trimestre estimé à 82,5 $/b et 83 $/b au deuxième trimestre (Fig. 3). Dans son dernier rapport mensuel, l'EIA estime que le prix du Brent s'établira en moyenne à 82 $/b en 2024, soit à peu près au même niveau qu'en 2023, avant de tomber à 79 $/b en 2025, « lorsque la croissance de la production sera légèrement supérieure à celle de la demande, ce qui permettra une légère reconstitution des stocks et exercera une certaine pression à la baisse sur les prix du pétrole brut ».

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08 janvier 2024

Malgré les tensions géopolitiques, le marché pétrolier commence l'année en baisse : Le Brent à 77,5 $/b. 

Marchés pétroliersMalgré un contexte géopolitique particulièrement tendu, le marché pétrolier commence l'année en baisse (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent ICE (contrat à terme à un mois à Londres) a baissé de 1,6 $/b (-2 %) à 77,5 $/b, tandis que le WTI a perdu 1,3 $/b (-1,7 %) à 72 $/b. La plupart des analystes pensent que l'augmentation de l'offre en dehors de l'OPEP+ sera suffisante cette année pour répondre à la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui devrait ralentir fortement cette année en raison de la fin du rebond post-pandémique, de l'amélioration de l'efficacité énergétique et de l'augmentation du nombre de véhicules électriques dans le monde. La publication des stocks de pétrole américains la semaine dernière, montrant une forte augmentation des stocks d'essence et de diesel, a renforcé ce sentiment.
Dans ce contexte, les grandes banques américaines, dont Morgan Stanley, UBS et Goldman Sachs, ont abaissé leurs prévisions pour le prix du pétrole brut Brent cette année d'environ 9 %, à environ 77 $/b. Seule Bank of America Corp. prévoit un prix en hausse à 90 $/b. Citigroup Inc. est beaucoup plus pessimiste, avec un prix moyen de 75 $/b. Saudi Aramco a également fortement réduit le prix de vente officiel de l'Arabian Light pour l’Asie à son plus bas niveau de prime depuis 2021, mettant en évidence la faiblesse du marché physique actuel.
Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 janvier, le prix du Brent au premier trimestre est estimé à 82,5 $/b et la moyenne de l'année à 84,2 $/b (Fig. 3).

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18 décembre 2023

La baisse de la demande de pétrole au premier trimestre 2024 se confirme : le Brent à 75 $/b 

Marchés pétroliersLe prix du pétrole brut Brent est tombé à 73 $/b en milieu de semaine dernière, atteignant son niveau le plus bas depuis six mois. Cette baisse s’inscrit dans un contexte d'incertitude concernant l'économie mondiale, la demande chinoise de pétrole et la politique de l'OPEP+, dont les dernières décisions n'ont pas réussi à restaurer la confiance du marché face à une forte augmentation de la production de pétrole attendue l’année prochaine dans les pays non membres de l'OPEP+ (Fig. 1 & 2). En fin de semaine dernière, les prix se sont légèrement redressés, tirés par les dernières données sur les stocks de pétrole américains et par l'envolée des marchés boursiers suite à la déclaration du président de la Fed, Jerome Powell, selon laquelle les taux d'intérêt directeurs approchaient, voire avaient déjà atteint leur sommet, et qu'il convenait d'envisager le moment d'une baisse. Toutefois, la publication du dernier rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie, dans lequel les prévisions de croissance de la demande de pétrole pour ce trimestre ont été revues à la baisse, a quelque peu tempéré la hausse des prix.

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11 décembre 2023

La faiblesse du marché pétrolier persiste : Le Brent en baisse à 76 $/b

Marchés pétroliersLa faiblesse du marché pétrolier persiste. Les prix du pétrole continuent de chuter dans un contexte d'incertitude concernant l'économie mondiale, la demande chinoise de pétrole et la politique de l'OPEP+, dont les dernières décisions n'ont pas réussi à restaurer la confiance du marché, poussant les prix du pétrole à leur niveau le plus bas depuis juin dernier (Fig. 1 & 2). Toutefois, les prix du brut ont reçu un certain soutien à la fin de la semaine dernière avec l'annonce par le ministère américain de l'énergie qu'il achèterait jusqu'à 3 millions de barils de brut au premier trimestre 2024 pour réapprovisionner la réserve stratégique de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 5,4 $/b (-6,7 %) à 75,9 $/b et le WTI 4,8 $/b (-6,3 %) à 71,1 $/b. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont à nouveau réduit leurs positions longues nettes sur le pétrole de près de 13 %, pour atteindre leur niveau le plus bas depuis 5 mois. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 5 décembre est également en baisse, avec un prix du Brent à 87,0 $/b au premier trimestre 2024 (Fig. 3). L'intensification des attaques de drones depuis le Yémen contre des navires en mer Rouge ces derniers jours représente une nouvelle menace pour le transport maritime international dans cette région du détroit de Bab el-Mandeb, par lequel transite près de 9 % du trafic mondial de pétrole et de produits pétroliers, et pourrait faire augmenter la prime géopolitique sur le pétrole.

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04 décembre 2023

L’OPEP+ peine à rassurer le marché pétrolier : Le Brent en baisse à 81 $/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière, avant la réunion de l'OPEP+ qui devait fixer de nouveaux quotas de production et stabiliser le marché pétrolier, les prix du brut ont fortement augmenté, approchant les 85 $/b pour le Brent. Toutefois, suite à l'annonce en demi-teinte de l'OPEP+, soulevant des doutes sur la mise en œuvre effective des réductions annoncées, les prix ont chuté de près de 5 % jeudi dernier et sont repassés sous les 80 $/b en fin de semaine (Fig. 1 & 2). Les ventes algorithmiques et la faiblesse des volumes échangés sur les marchés futurs auraient également joué un rôle important dans la baisse des cours sur la fin de la semaine, les modèles intra-journaliers déclenchant des ventes lorsque le WTI et le Brent franchissent certains niveaux techniques clés. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 0,5 $/b (-0,6 %) à 81,3 $/b et le WTI 1,2 $/b (-1,5 %) à 75,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 1er décembre est en baisse avec un prix du Brent à 87,5 $/b (-1,25 $/b) au premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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27 novembre 2023

Le report de la réunion OPEP+ freine la remontée du prix du brut. Le Brent à 81,8 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté en début de semaine dernière en prévision de la réunion de l’OPEP+ qui devait se tenir le week-end dernier. L’annonce du report de cette réunion a quelques peu freiné la remontée des cours (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent a augmenté de 0,9 $/b (+1,1 %) à 81,8 $/b et le WTI a pris 0,6 $/b (+0,8 %) à 77 $/b. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont réduit, pour la quatrième semaine consécutive, leurs positions nettes combinées (Brent et WTI) de près de 7%. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 24 novembre est inchangé avec un prix du pétrole brut à 90 $/b ce trimestre et 88,8 $/b pour le premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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20 novembre 2023

Nouvelle baisse des prix du brut : vers un nouveau bras de fer entre les gestionnaires de fonds et l’OPEP+ ?

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont enregistré une nouvelle baisse la semaine dernière pour la quatrième semaine consécutive (Fig. 1 & 2). Malgré la publication du rapport mensuel de l'AIE faisant état d’une augmentation de la demande mondiale de +2,4 Mb/j, portée par une demande chinoise record, les prix du Brent sur les marchés à terme ont affiché une baisse moyenne hebdomadaire de 0,7 $/b à 80,8 $/b. Le WTI a également subi une perte de 0,9 $/b, se situant à 76,4 $/b. Sur le marché physique, la baisse a été plus prononcée, le prix spot du Brent chutant de 2,2 $/b pour atteindre 82,1 $/b.
Les incertitudes sur la santé de l'économie mondiale et la politique des banques centrales face à une inflation encore loin de l'objectif de 2% l'emportent actuellement sur les considérations géopolitiques. Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs poursuivent leur retrait, avec une nouvelle baisse de près de 13 % des positions nettes combinées (Brent et WTI). Face à cette baisse des prix et à ce qui s'apparente à un nouveau bras de fer entre les gestionnaires de fonds spéculatifs et l'Arabie saoudite, le marché anticipe une réaction de l'OPEP+ dans les prochains jours lors de la réunion du groupe (26 novembre). La Russie et l'Arabie saoudite ont déjà annoncé qu'elles prolongeraient leurs réductions de production jusqu'à la fin de l'année, mais d'autres mesures pourraient être annoncées. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 17 novembre tablait sur une baisse du prix du pétrole brut à 90 $/b ce trimestre et 88,8 $/b pour le premier trimestre 2024 (Fig. 3).

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13 novembre 2023

Nouvelle baisse des prix du brut : le marché pétrolier se rééquilibre

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut restent orientés à la baisse pour la troisième semaine consécutive (Fig. 1 & 2). La prime géopolitique qui maintenait les prix autour de 90 $/b a diminué, même si une extension du conflit entre Israël et le Hamas à d'autres régions du Moyen-Orient reste possible, voire inévitable pour certains pays comme l'Iran. Le prix du pétrole brut fluctue actuellement entre 80 et 85 $/b, en ligne avec son prix d'équilibre basé sur les fondamentaux du marché, estimé à 83 $/b (modèle reliant l'offre, la demande et l'évolution des stocks de pétrole cf. Fig. 6). Sur les marchés à terme, les gestionnaires de fonds spéculatifs continuent de se désengager avec une nouvelle baisse de 24 245 (-7,7 %) des positions nettes combinées (Brent et WTI). Les prix du pétrole ont cependant trouvé un peu de support à la fin de la semaine dernière avec la remonté des marchés financiers.
La correction des prix sur le marché pétrolier a entraîné une nette réduction du déport des courbes à terme. L'écart de prix entre les deux premiers contrats à terme sur le Brent s'est resserré, passant de 1,5 $/b le mois dernier à seulement 20 c$/b (Fig. 11). Étonnamment, l'écart de prix entre les deux premiers contrats à terme sur le WTI est même devenu négatif pendant un jour la semaine dernière. La prime sur le prix du pétrole pour une livraison à court terme par rapport aux échéances plus éloignées a également été considérablement réduite. Actuellement, la différence entre le contrat du premier mois et le contrat à échéance dans douze mois est de 3 $/b, contre 8 à 10 $/b le mois précédent (Fig. 12).

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6 novembre 2023

Baisse des prix du brut : inquiétudes sur la demande et retrait des spéculateurs

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont continué à baisser la semaine dernière pour la deuxième semaine consécutive. Près d'un mois après le début de la guerre au Moyen-Orient, les inquiétudes concernant la demande de pétrole reprennent le pas sur les craintes d'extension du conflit à d'autres régions, même si le risque est toujours présent (Fig. 1 & 2). Les prix ont également reculé avec l’augmentation de la production de pétrole de l’OPEP+ en octobre. Sur les marchés à terme, de nombreux gestionnaires de fonds spéculatifs qui avaient parié sur la hausse des prix du pétrole brut au début de la guerre se retirent du marché. La semaine dernière a vu une baisse significative des positions nettes combinées de 75 165 (-19%) à 315 626, selon les données hebdomadaires sur les contrats à terme et les options d'ICE Futures Europe et de la CFTC. Les récentes déclarations de l’Arabie saoudite et de la Russie, confirmant leur intention de maintenir les réductions de production de pétrole au cours des prochains mois, devraient apporter un soutien aux prix du pétrole, les maintenant dans la fourchette des 85 à 90 $/b.

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30 octobre 2023

Le Brent se stabilise autour de 90 $/b, dans l'attente de l'évolution du conflit au Moyen-Orient

Marchés pétroliersAprès la forte hausse des prix du pétrole ces deux dernières semaines suite à l'attaque du Hamas contre Israël, les prix du pétrole brut ont reculé la semaine dernière pour se stabiliser en fin de semaine autour de 90 $/b. Les prix du pétrole brut intègrent désormais pleinement une prime géopolitique de 6 à 7 $/b et, en l'absence de nouveaux développements dans le conflit, devraient continuer à osciller autour de 90 $/b (Fig. 1 & 2). L’annonce ce week-end par l’armée israélienne "du déclenchement de la deuxième phase" de la guerre avec l’intensification des frappes aériennes et des opérations au sol dans Gaza laisse cependant penser que le risque d’embrasement du conflit dans la région via l’Iran, principal soutien matériel du Hamas reste toujours possible même si pour le moment ce scénario ne semble pas celui que les marchés pétroliers envisagent. En effet, sur les marchés futurs, les gestionnaires de fonds spéculatifs ont commencé à réduire leurs paris haussiers nets sur le pétrole brut (Brent et WTI) de 13 185 positions nettes combinées pour atteindre 390 791, selon les données hebdomadaires sur les contrats à terme et les options de l'ICE Futures Europe et de la CFTC. Les paris haussiers sur le pétrole brut WTI sont même redescendus à leurs plus bas niveaux depuis huit semaines.

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23 octobre 2023

Escalade des tensions au Moyen-Orient : Le Prix du Brent repart à la hausse dans un marché de plus en plus volatile

Marchés pétroliersDans un contexte de baisse généralisée des places financières, avec un recul de plus de 2,5% de l’indice MSCI mondial (Fig. 10), les prix du pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière (Fig. 1 & 2). Deux semaines après l’attaque du Hamas contre Israël, les prix du Brent ont bondi à près de 93 $/b après qu’un destroyer américain ait abattu trois missiles et plusieurs drones qui se dirigeaient potentiellement vers des cibles en Israël. Les prix ont cependant connu une légère baisse vendredi dernier, en raison des efforts diplomatiques déployés par plusieurs pays pour retarder une invasion israélienne et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.
L’annonce du gouvernement américain concernant la levée des principales sanctions visant l'industrie pétrolière vénézuélienne pour une période de six mois a été un autre facteur qui a contribué à faire baisser les prix en fin de semaine. Cette décision pourrait entraîner une augmentation des exportations de pétrole brut vénézuélien, avec des estimations allant de 200 à 300 000 barils par jour, selon plusieurs experts. Actuellement le Venezuela produit 880 kb/j (contre plus de 3 Mb/j au cours de la première décennie des années 2000). Ces volumes supplémentaires pourraient susciter un vif intérêt parmi les raffineurs américains et européens, car le pétrole brut lourd vénézuélien est intéressant pour sa capacité à produire du diesel.

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16 octobre 2023

Stabilité du Brent malgré les tensions géopolitiques et la volatilité du marché

Marchés pétroliersDans un contexte géopolitique particulièrement tendu, les prix du pétrole brut sont restés globalement stables la semaine dernière avant de bondir de près de 5 $/b vendredi dernier lorsque le ministre iranien des affaires étrangères a averti que le Hezbollah soutenu par Téhéran pourrait ouvrir un nouveau front dans la guerre d'Israël contre le Hamas si le blocus de Gaza se poursuivait. En moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut Brent sur les marchés à terme ont gagné 0,5 $/b pour atteindre 87,7 $/b, tandis que le WTI a perdu 0,2 $/b pour atteindre 85,3 $/b (Fig. 1 et 2). Sur le marché au comptant, le Brent a perdu 1 $/b pour atteindre 90,5 $/b. Malgré l'absence d'une influence notable sur l'offre de pétrole à ce jour, l'instabilité géopolitique actuelle incite les acteurs du marché à prendre des mesures pour se protéger contre le risque d'une éventuelle augmentation des prix, qui pourrait résulter d'une escalade régionale du conflit entre Israël et le Hamas.
L'indice de volatilité du pétrole (OVX) a ainsi fortement augmenté pour dépasser 44, son plus haut niveau depuis mars dernier, signe de la grande incertitude dans laquelle évolue le marché (Fig. 10). Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg le 13 octobre, les prévisions médianes des prix du pétrole brut pour ce trimestre et le premier trimestre 2024 ont été revues à la hausse, à 87,2 $/b et 87,5 $/b respectivement. Parallèlement, les prévisions hautes ont été réévaluées de +7,5 $/b à 103,6 $/b pour ce trimestre (Fig. 3).

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9 octobre 2023

Premiers signes d’une destruction de la demande ? Le Brent en forte baisse à 87 $/b

Marchés pétroliersLa semaine dernière a été marquée par une chute significative des prix du pétrole brut, qui ont régressé en deçà du seuil des 90 $/b. Le rallye haussier observé au cours des cinq dernières semaines semble finalement perdre de sa vigueur, principalement en réaction aux récents chiffres concernant la demande de pétrole aux Etats-Unis et aux préoccupations croissantes liées à de potentielles nouvelles hausses des taux d'intérêt visant à maîtriser l'inflation. Il convient de noter que la baisse des prix a cependant été amplifiée par des ventes techniques, reposant sur l'analyse technique des cours du pétrole brut, ainsi que par des transactions algorithmiques.
En moyenne hebdomadaire, le Brent a enregistré une perte de 7,7 $/b, s'établissant à 87,2 $/b, tandis que le WTI a perdu 5,8 $/b pour atteindre 85,5 $/b (Fig. 1 et 2).
Selon le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 6 octobre, les prévisions de prix pour les deux premiers trimestres de 2024 ont été révisées à la hausse, se situant désormais à 86,5 $/b et 86 $/b respectivement (Fig. 3)

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2 octobre 2023

Le Brent approche les 95 $/b porté par la baisse des stocks

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière pour la cinquième semaine consécutive, soutenus par la baisse des stocks de pétrole américains, l'accord de dernière minute conclu au Congrès américain sur le budget afin d'éviter une fermeture de l'administration fédérale, qui aurait eu de graves répercussions sur la croissance, et des indicateurs économiques mitigés en provenance de Chine. En moyenne hebdomadaire, le pétrole brut Brent a gagné 1,1 $/b pour atteindre 94,9 $/b et le WTI a gagné 0,7 $/b pour atteindre 91,3 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 29 septembre) a relevé ses prévisions de prix pour les deux premiers trimestres de 2024 à 85 $/b et 84,3 $/b respectivement (Fig. 3). Alors que certains analystes (notamment JP Morgan et Goldman Sachs) maintiennent leurs projections d'un prix du brut à 100 $/b l'an prochain, Citigroup anticipe un rééquilibrage du marché pétrolier, avec une augmentation de la production dans les pays non-OPEP+.

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25 septembre 2023

Le Brent se stabilise. La Russie interdit les exportations de Diesel

Marchés pétroliersLe rallye haussier des prix du brut semble entrer dans une nouvelle phase. Après avoir enregistré une hausse rapide d'environ 20 $/b depuis la mi-juin et franchi la barre des 95 $/b, l'ascension des prix du Brent semble marquer le pas (Fig. 1). Cette évolution s’explique par des prises de bénéfices, une consolidation des positions prises par les hedge funds sur les marchés à terme, ainsi qu’à l’annonce de la FED maintenant une politique monétaire stricte jusqu’en 2024 ce qui pourrait freiner la croissance de la demande de pétrole. De nombreux analystes estiment maintenant que les prix du pétrole devraient évoluer dans une fourchette comprise entre 90 et 100 $/b jusqu’à la fin de l’année.

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18 septembre 2023

Le Brent proche des 95 $/b à la suite des réductions de production de l'Arabie Saoudite et de la Russie

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont augmenté de manière significative pour la troisième semaine consécutive, le marché continuant à se resserrer à la suite des réductions de production de l'Arabie Saoudite et de la Russie, alors que la demande de pétrole devrait atteindre 101,8 Mb/j en moyenne cette année. Selon les rapports mensuels publiés la semaine dernière par les principales agences de surveillance du marché pétrolier, cette situation devrait se poursuivre tout au long du second semestre, avec un déficit d’offre variant entre 0,4 Mb/j pour l'EIA, 1,2 Mb/j pour l'AIE et 2,0 Mb/j pour l'OPEP. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +2,4 $/b pour atteindre 92,4 $/b et le WTI +2,0 $/b pour atteindre 89,1 $/b (Fig. 1 & 2).

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11 septembre 2023

L’Arabie saoudite et la Russie font remonter le Brent à 90 $/b.

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont enregistré une nouvelle hausse significative pour la deuxième semaine consécutive, dans un contexte de resserrement de l'offre, de baisse des stocks et de rebond du dollar. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 3,8 $/b pour atteindre 90,0 $/b, revenant pratiquement aux niveaux élevés de l'année dernière en pleine crise énergétique mondiale, et le WTI 4,7 $/b pour atteindre 87,2 $/b (Fig. 1 & 2).

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4 septembre 2023

Une rentrée haussière pour le prix du brut alors que le marché se resserre

Marchés pétroliersLa semaine dernière, les prix du pétrole brut ont enregistré une forte hausse, suite à une importante diminution des stocks de pétrole aux États-Unis et en Europe, ainsi qu'aux inquiétudes suscitées par l'impact potentiel de l'ouragan qui a touché la côte ouest de la Floride sur la production et les raffineries de la région (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 2,3 $/b pour atteindre 86,2 $/b et le WTI 2,6 $/b pour atteindre 82,4 $/b (Fig. 2). Alors que l'Arabie Saoudite s'apprête à prolonger sa réduction volontaire de production de 1 Mb/j jusqu'en octobre, et que la Russie envisage également d'autres réductions de production, les opérateurs sont de plus en plus confiants dans la persistance du resserrement du marché. Cette confiance renforce les spéculations selon lesquelles les prix du pétrole brut pourraient se diriger vers la barre des 100 $/b.
Sur les marchés à terme, l'intérêt ouvert pour les options d'achat à 100 $/b pour les 12 prochains mois est passé d'environ 80 000 contrats à la mi-juillet à 120 000 aujourd'hui. Avec la hausse de cette semaine, le prix du pétrole a également poussé la moyenne mobile de 50 jours au-dessus de la moyenne mobile de 200 jours (Fig. 10), ce qui, en termes techniques, annonce une reprise haussière (‘golden cross strategy’). Cependant, le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 1er septembre) reste stable, avec une moyenne de 81,3 $/b en 2023 (+ 0,25 $/b) et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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28 août 2023

Le Brent semble chercher une nouvelle direction face aux incertitudes du marché

Marchés pétroliersLes prix du brut ont été particulièrement volatils cette semaine reflétant un manque de consensus parmi les acteurs (Fig. 1 & 2). Le pétrole semble chercher une nouvelle direction dans un marché fébrile alimenté par les incertitudes sur l'économie chinoise et mondiale, la stratégie des banques centrales et leur politique de lutte contre l'inflation, le niveau inquiétant des stocks de pétrole dans le monde et l’équilibre du marché pétrolier. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 0,8 $/b à 83,9 $/b et le WTI 1,1 $/b à 79,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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21 août 2023

Dans un contexte macroéconomique incertain, le Brent fléchit mais les fondamentaux du marché pétrolier restent solides

Marchés pétroliersLe pétrole a enregistré la semaine dernière sa première perte hebdomadaire depuis le mois de juin (Fig. 1, 2), les mauvaises données économiques et l'aggravation de la crise immobilière en Chine l’emportant sur les signes de resserrement du marché pétrolier, notamment les stocks américains qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis janvier (Fig. 8). En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 1,8 $/b à 84,7 $/b et le WTI 2,1 $/b à 80,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 18 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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7 août 2023

Les attaques en mer Noire exacerbent les tensions sur le marché pétrolier : le Brent atteint 85 $/b

Marchés pétroliersLe prix du Brent est en hausse pour la cinquième semaine consécutive et évolue désormais au-dessus des 85 $/b (Fig. 1,2). La semaine dernière, l'interruption des expéditions de pétrole brut sur l'une des deux lignes de l'oléoduc Druzhba en Pologne après la détection d'une fuite et l'attaque par un drone naval ukrainien d'un pétrolier russe en mer Noire au cours du week-end ont créé une certaine tension sur les marchés pétroliers, déjà confrontés depuis quelques semaines à un resserrement de l’offre suite à l’annonce par l’Arabie saoudite et la Russie qu’elles continueraient à réduire leurs exportations en septembre. En moyenne hebdomadaire, la semaine dernière, le Brent a gagné 1,3 $/b à 85,0 $/b et le WTI 1,8 $/b à 81,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 4 août) est stable, avec une moyenne de 81 $/b en 2023 et 83 $/b en 2024 (Fig. 3).

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31 juillet 2023

Dans un contexte de resserrement de l'offre, le Brent remonte à près de 85 $/b

Marchés pétroliersDans un contexte de resserrement de l'offre de brut, le prix du pétrole remonte progressivement vers des niveaux proches de ceux observés en avril dernier, autour de 85 $/b. En moyenne hebdomadaire, la semaine dernière, le Brent a gagné +3,9 $/b pour atteindre 83,5 $/b et le WTI +3,9 $/b pour atteindre 79,5 $/b. Ce mouvement haussier reflète : (1) la diminution des inquiétudes concernant le risque d'une récession mondiale (2) la baisse de 500 kb/j en aout de l'offre de pétrole russe, (3) une probable prolongation jusqu’en septembre de la réduction de 1 Mb/j de la production saoudienne et (4) l'aplatissement de la courbe de production de pétrole brut aux États-Unis (Fig. 7). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 26 juillet) remonte, avec une moyenne de 81,0 $/b en 2023 et 84 $/b en 2024 (Fig. 1, 2, 3).

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3 juillet 2023

Le prix du Brent se maintient autour des 75 $/b (Fig. 1). 

Le prix spot du Brent, qui a évolué entre 72 et 74 $/b la semaine passée, s’établit à 73,6 $/b en moyenne, en recul de 2,3 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 69,4 $/b, -1,5 %). La semaine dernière, le soutien des prix du fait de la baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis a été atténué par les craintes récurrentes concernant la hausse des taux d’intérêts d’une part et la solidité de la croissance économique chinoise d’autre part. Des indicateurs américains positifs1 ont toutefois soutenu les cours en fin de semaine. La structure des prix à terme, relativement plate désormais sur les premières échéances (Fig. 2), met en évidence une tendance neutre pour les prochains jours. Néanmoins, la baisse, prévue en juillet et désormais en août, de la production de l’Arabie saoudite à hauteur de 1 Mb/j pourrait inverser rapidement la tendance. Dans le sillage de l’Arabie saoudite, la Russie annonce également aujourd’hui une baisse de 0,5 Mb/j de sa production pour le mois prochain. Enfin, de nouvelles menaces2 pesant sur les exportations libyennes (1 Mb/j environ) pourraient également soutenir les cours (+1,6 % ce lundi, en début d’après-midi).

Tableau : évolution des marchés

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26 juin 2023

De nouveaux signes d’affaiblissement de la croissance économique mondiale

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté en moyenne hebdomadaire la semaine dernière, le Brent gagnant 1,1 $/b à 75,4 $/b et le WTI gagnant 1,0 $/b à 75,3 $/b. La tendance des prix à court terme reste baissière avec un prix du Brent qui est repassé sous la barre des 75 $/b jeudi dernier (70 $/b pour le WTI). L'annonce de nouvelles hausses de taux d'intérêt au Royaume-Uni, en Norvège, en Suisse et en Turquie, ainsi que les commentaires du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, sur de nouvelles hausses de taux d'intérêt aux Etats-Unis renforcent les inquiétudes concernant l'économie mondiale et la demande de pétrole. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig. 1, 2, 3).

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19 juin 2023

Le prix du Brent évolue autour des 75 $/b depuis début mai.
Recul à moyen terme de la croissance de la demande pétrolière mondiale, mais recul insuffisant par rapport aux ambitions des accords de Paris.

Le prix spot du Brent a progressé de près de 4 $/b la semaine passée, passant de 72 $/b lundi dernier à 76,3 $/b en fin de semaine. En moyenne, il est néanmoins en recul de 2 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à 74,4 $/b (WTI à 69,4 $/b, -3,0 %). Les marchés financiers et pétroliers n’ont pas réagi négativement aux annonces des banques centrales suggérant de nouveaux ajustements de taux. Le prix du pétrole a, pour sa part, été soutenu par le recul du dollar (l’Euro a gagné près de 2 % la semaine passée) mais aussi par les dernières anticipations de croissance de la demande mondiale cette année. Concernant l’Iran, si des pourparlers sont confirmés entre les Etats-Unis et l’Iran, l'administration américaine a déclaré publiquement que l'accord nucléaire n'était "pas à l'ordre du jour" en réponse à des rumeurs sur ce sujet. Pour le moyen terme, l’AIE anticipe le recul du niveau de croissance annuel de la demande mondiale de pétrole d’ici 2018, ce qui permet d’envisager un prix modéré pour les années à venir hors situations exceptionnelles. Cette évolution de la demande n’est toutefois pas en ligne avec les engagements de États visant à respecter les accords de Paris. L’accélération de la baisse de la demande de pétrole, qui permettra par ailleurs d’ajuster progressivement les investissements en exploration/production, reste l’objectif prioritaire pour y arriver.

Tableau : évolution des marchés

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12 juin 2023

Après l’annonce de l’Arabie saoudite, le Brent remonte légèrement à 76 $/b, mais le marché reste incertain

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté la semaine dernière, la perspective d'une réduction significative de la production saoudienne (1 Mb/j) l'emportant sur les incertitudes concernant l'économie mondiale. Le marché pétrolier reste cependant très volatil et incertain avec un prix du Brent qui est tombé temporairement sous la barre des 74 $/b jeudi dernier à la suite d'informations parues dans les médias du Moyen-Orient, rapidement démenties par la Maison Blanche, selon lesquelles les États-Unis et l'Iran progressaient dans leurs négociations sur le nucléaire (figures 1 et 2). De nombreux analystes s'attendent à ce que le marché pétrolier se resserre au cours du second semestre, en raison de l'augmentation de la demande de la Chine et de l'Inde. Mais de nombreux observateurs estiment également que les taux d'intérêt élevés et la faiblesse économique aux États-Unis et en Europe pèseront sur les prix du pétrole au moins jusqu'à la fin de l'année.
En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,4 $/b à 76,1 $/b et le WTI 1,7 $/b à 71,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 9 juin) est en baisse à 85,0 $/b en moyenne en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig. 3).

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5 juin 2023

L’accord sur la dette américaine rassure les marchés. Le prix du Brent à 74,6 $/b la semaine passée (Fig. 1).
L’Arabie saoudite montre sa détermination à soutenir les cours du pétrole.

Le prix spot du Brent a connu, la semaine passée, une première phase de baisse à hauteur de 4 $/b avant de rebondir d’autant pour terminer à 76,3 $/b. En moyenne, il se situe à 74,6 $/b en recul de 2,7 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 69,8 $/b, -3,8 %). L’annonce, ce week-end, de la baisse volontaire de 1 Mb/j de la production de l’Arabie saoudite devrait favoriser la remontée des cours (Brent à 77,5 $/b ce lundi, + 1,4 $/b soit + 1,8 % environ). La semaine passée, le recul des prix du pétrole mais aussi des marchés financiers était dû aux incertitudes sur la croissance chinoise et aux négociations sur le plafond de la dette des États-Unis. Les marchés se sont ensuite repris à partir de jeudi dernier après en particulier le vote favorable de la Chambre des représentants puis du Sénat en faveur du texte levant le plafond de la dette des États-Unis jusqu’en 2025. La baisse de l’inflation de la zone Euro pour le mois de mai a été reçue positivement même si la BCE la juge à un niveau encore trop élevé. L’OPEP+ pour sa part, qui a modifié les quotas pour 2024 lors de la réunion du 4 juin dernier, respecte les réductions de production en mai, ce qui est favorable au soutien des cours.

Tableau : évolution des marchés

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30 mai 2023

Sous la pression de l’Arabie saoudite, le Brent remonte légèrement à 77 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont légèrement augmenté la semaine dernière (Fig. 1 et 2) soutenus par les avancées dans les discussions sur le plafond de la dette américaine et les déclarations du ministre saoudien de l'Energie contre les spéculateurs qui parient sur la baisse des cours. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,2 $/b à 76,9 $/b et le WTI a gagné 1,1 $/b à 72,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 26 mai) est stable avec un prix du Brent en moyenne de 87,0 $/b en 2023 et de 85 $/b en 2024 (Fig. 3).

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22 mai 2023

Le prix du pétrole stable la semaine passée face à des signaux contradictoires

Le prix spot du Brent a évolué la semaine passée autour des 76 $/b sans changement notable d’une semaine sur l’autre (WTI à 71,6 $/b, -0,6 %). Il a d’abord connu une première phase de hausse jusqu’à près de 77 $/b avant de se replier à un peu plus de 75 $/b. La semaine passée a été influencée principalement par les spéculations autour de l’aboutissement ou non des négociations sur le plafond de la dette des Etats-Unis. C’est l’un des éléments qui favorise la volatilité des cours du pétrole, avec l’évolution du taux du dollar (en hausse la semaine passée), le niveau d’inflation, la reprise économique plus ou moins forte en Chine et l’impact des baisses de production des pays de l’OPEP+ applicables à partir de ce mois. La Russie pour sa part continue d’exporter à des niveaux relativement élevés ce qui contribue à la relative détente du marché pétrolier.

Tableau : évolution des marchés

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15 mai 2023

Dans un marché pétrolier toujours instable, le Brent légèrement à 76 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut restent très volatils, signe d'un marché pétrolier particulièrement instable. Ils ont légèrement augmenté la semaine dernière mais la tendance à court terme semble baissière avec une évolution des cours sous la moyenne mobile à 20 jours (Fig. 11). Cette situation résulte des inquiétudes persistantes concernant l'économie mondiale et de la difficulté des banques centrales à rassurer les investisseurs. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1,1 $/b à 76 $/b et le WTI a gagné 0,9 $/b à 72,1 $/b (figures 1, 2). Les prix ont été soutenus cette semaine principalement par l'annonce du plan du gouvernement américain visant à remplir la réserve stratégique de pétrole (SPR) et par une augmentation des prévisions de croissance de la demande de pétrole en Chine dans le dernier rapport de l'OPEP. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 12 mai) prévoit que le prix du Brent augmentera d'ici la fin de l'année pour atteindre une moyenne de 87,0 $/b en 2023 et de 86 $/b en 2024 (Fig. 3).

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8 mai 2023

Le prix du pétrole, d’abord en chute libre comme à la mi-mars, se reprend en fin de semaine passée

Le prix spot du Brent a chuté, la semaine passée, de 81 $/b à 72 $/b avant de remonter à près de 76 $/b. En moyenne, il s’est établit à 75,9 $/b en recul de 6,7 % d’une semaine sur l’autre (WTI à 71 $/b, -6,7 %). La nouvelle chute du prix du pétrole s’explique par les incertitudes économiques liées aux hausses des taux d’intérêt en cours, et peut-être à venir, des banques centrales. De plus, l’annonce, la semaine passée, par la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, d’un possible défaut de paiement au 1er juin a créé une incertitude économique supplémentaire1. Ce contexte, conjugué à l’incertitude persistante sur la santé de certaines banques, pèse aussi sur les marchés financiers moins réactifs à la baisse que le marché pétrolier. Les « spéculations » sur le respect partiel, par la Russie, de la réduction de sa production a pu accentuer la baisse. Le démenti apporté le 4 mai par le vice-premier ministre russe, Alexandre Novak, la bonne tenue des marchés financiers ainsi que la nouvelle baisse des stocks de pétrole aux USA de près de 1,3 Mb, après un recul de 5 Mb la semaine précédente, ont pu soutenir les cours vendredi dernier. (A noter : les feux en Alberta auraient réduit la production de pétrole et gaz de 0,3 Mbep/j d’après différentes sources -Rystad Energy, Argus. Argus indique que les incendies de forêt au printemps 2016 dans la région de Fort McMurray avaient réduit la production de pétrole de 1 Mb/j environ.)

Tableau : évolution des marchés

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2 mai 2023

Le Brent en baisse dans un contexte macroéconomique toujours incertain

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont chuté la semaine dernière, sous l'effet des marchés financiers et des fonds spéculatifs qui restent plutôt pessimistes quant à l'économie mondiale après la faillite d'une nouvelle banque aux États-Unis (First Republic Bank), un mauvais indicateur sur l’activité manufacturière en Chine, et la perspective de nouvelles hausses des taux d'intérêt par les banques centrales. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 3,3 $/b à 79,8 $/b et le WTI a perdu 3,0 $/b à 76,3 $/b (Fig. 1, 2 & 11). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 27 avril) prévoit un prix du Brent en 2023 à 86,0 $/b (-0,8 $/b) et à 86,1 $/b (-3,9 $/b) en 2024 (Fig. 3). En moyenne mensuelle, le prix du Brent a augmenté de 5,3 % en avril pour atteindre 83,4 $/b.

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24 avril 2023

Le prix du pétrole réactif aux anticipations économiques jugées incertaines la semaine passée

Le prix spot du Brent, qui est passé de 85 $/b en début de semaine passée à un peu plus de 83 $/b en fin de semaine (Fig. 1), se situe à 84,6 $/b en moyenne, en recul de 3,3% d’une semaine sur l’autre (WTI à 79,2 $/b, -3,2%). Cela reste un niveau élevé, rarement atteint depuis janvier 2015, qui témoigne d’une crainte sur l’équilibre à venir du marché pétrolier. Le repli des cours du pétrole la semaine passée s’explique par de nouvelles craintes de ralentissement de la croissance économique mondiale dans un contexte de hausse envisagée des taux d’intérêt par les Banques centrales européennes et américaines. Cette baisse du prix du pétrole a été accentuée par le recul de la demande d’essence aux Etats-Unis. La publication, jeudi dernier, des indicateurs de croissance (indices PMI) de la zone Euro, en hausse pour l’indice composite (services + manufacturier)1 mais en baisse pour l’indice manufacturier, a permis de stabiliser les marchés en fin de semaine.

Tableau : évolution des marchés

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17 avril 2023

Le Brent en hausse. La décision de l’OPEP+ aggrave le déficit pétrolier et va faire augmenter les prix

Marchés pétroliersLes prix du brut ont continué leur progression la semaine dernière, toujours en réaction à l’annonce de l’OPEP+, début avril, d’une réduction supplémentaire de sa production de 1,1 à 1,6 mb/j. Le rapport mensuel de l’AIE, publié la semaine dernière, n’a pas vraiment rassuré les marchés. Pour l'AIE, la décision de l'OPEP+ devrait aggraver le déficit de l'offre de pétrole prévu pour le second semestre 2023 et augmenter les prix du pétrole. Cette analyse est cependant à nuancer du fait d’une incertitude économique croissante, d’une activité industrielle semblant ralentir dans les plus grandes économies du monde et de l’accélération de la croissance de la production hors OPEP. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 1 $/b à 85,9 $/b et le WTI 1,2 $/b à 81,8 $/b (Fig. 1 & 2). L'appréciation de l'euro par rapport au dollar à près de 1,11$, son plus haut niveau en un an, a également influencé à la hausse les prix du pétrole. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 12 avril) est en augmentation avec un prix du Brent en 2023 à 86,8 $/b (+0,8 $/b) et 90 $/b (+1,9 $/b) en 2024 (Fig. 3).

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10 avril 2023

L’accord OPEP+, en cohésion voire en soutien à la Russie, symbole des nouveaux équilibres géopolitiques

Le prix du Brent, en forte hausse la semaine passée (Fig. 1), a atteint 86 $/b en moyenne, en hausse de 10 % (WTI à 80,6 $/b, 9,3 %). Si l’on exclut la période d’incertitude liée à la guerre en Ukraine qui a conduit à des prix compris entre 90 $/b et 130 $/b (mars à septembre 2022), les prix actuels se situent dans la zone haute atteinte très rarement depuis janvier 2015. La hausse, portée par la bonne tenue des marchés financiers, est due principalement au récent accord OPEP+ du 3 avril. Le nouveau recul des stocks de pétrole aux Etats-Unis (- 9 Mb depuis le 10 mars) est de nature à soutenir également les prix du pétrole. Il convient à l’inverse de noter que les exportations de pétrole depuis la région semi-autonome du Kurdistan via la Turquie sont relancées (0,4 Mb/j). Enfin, la crise récurrente concernant Taiwan crée une menace potentielle pour l’économie mondiale comme l’a rappelé le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, soulignant que « 50 % du trafic commercial passe chaque jour à travers ce détroit (de Taiwan) et que 70 % et plus des microprocesseurs sont produits à Taïwan ».

Tableau : évolution des marchés

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3 avril 2023

Le conflit entre la Turquie et l’Irak fait remonter le Brent à près de 79 $/b - Réduction surprise de la production OPEP+

Marchés pétroliersAprès avoir chuté il a deux semaines à leur niveau le plus bas depuis décembre 2021, suite à la crise bancaire provoquée par la faillite de la Silicon Valley Bank aux États-Unis et l'effondrement boursier du Crédit suisse, les prix du pétrole brut sont repartis à la hausse. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +3,5 $/b à 78,8 $/b et le WTI est en hausse de 6,3 % à 63,8 $/b (Fig. 1 & 2). Les principaux moteurs de la hausse des prix de la semaine dernière ont été une nouvelle baisse des stocks de pétrole aux États-Unis et l'arrêt des exportations de pétrole brut de la région du Kurdistan irakien. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg vendredi dernier (31 mars) est en léger repli avec un prix du Brent en 2023 à 86 $/b et 88 $/b en 2024 (Fig. 3). L'annonce surprise d'hier selon laquelle l'Arabie saoudite et d'autres producteurs de pétrole de l'OPEP+ réduiront leur production de 1,15 Mb/j en mai prochain devrait toutefois ramener rapidement les prix à leurs niveaux d'avant la crise.

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27 mars 2023

Les inquiétudes persistent sur les marchés financiers et pétroliers

Le prix du Brent, à nouveau en recul la semaine passée (Fig. 1), a atteint 74 $/b en moyenne, en baisse de 1,2 % (WTI à 69 $/b, -0,4 %). Sous l’effet des inquiétudes sur les marchés financiers, et après avoir progressé en début de semaine, il a perdu ensuite 2,5 % entre mercredi et vendredi dernier pour finir la semaine à 73,5 $/b. La phase de hausse a été portée par la relative faiblesse du dollar (-1,5 % depuis le 15 mars) et par la baisse des stocks d’essence aux Etats-Unis. L’annonce, par la Russie, d’une prolongation de la réduction de 0,5 Mb/j de la production de mars à juin constitue également un facteur de soutien même si cette décision est déjà actée par le marché et anticipée en particulier par l’AIE (-1,2 Mb/j entre février et juin 2023 ; Fig. A6). La baisse en fin de semaine s’explique par des facteurs propres au marché (importance des stocks flottants soulignée par le consultant Vortexa) mais aussi par l’instabilité des marchés financiers (Fig. 2), inquiets par la lutte en cours menée par les Banques centrales pour juguler l’inflation et par le risque bancaire. La Directrice du FMI a souligné vendredi dernier que « les actions (des Banques centrales) ont atténué les tensions sur les marchés dans une certaine mesure. Dans le même temps, l'incertitude demeure élevée et une vigilance continue s'impose. »

Tableau : évolution des marchés

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20 mars 2023

Le Brent chute de 9 % dans la tourmente de la crise bancaire

Marchés pétroliersLa faillite de la Silicon Valley Bank aux États-Unis et l'effondrement boursier du Crédit suisse ont eu un impact significatif sur les marchés pétroliers. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 9 % la semaine dernière pour atteindre 75,9 $/b, son niveau le plus bas depuis 2021, et le WTI a chuté de près de 10 % pour atteindre 69,8 $/b. Face à l'effondrement rapide des prix du brut en début de semaine dernière, plusieurs banques et autres institutions financières ont vendu des quantités massives de contrats à terme pour se couvrir, amplifiant ainsi la chute des prix du brut. À la clôture de vendredi, le Brent s'échangeait à moins de 73 $/b et le WTI à 66,7 $/b (Fig. 1 & 2). Les prix se sont toutefois stabilisés sur la fin de la semaine avec l’annonce d’aides importantes de la Banque centrale suisse et ce weekend avec la reprise de Crédit suisse par UBS. Les fondamentaux du marché pétrolier restent cependant solides avec une courbe des prix à terme fortement déportée (backwardation) - même si elle l'est moins que les semaines précédentes - ce qui témoigne d'un marché tendu (Fig. 12). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg mercredi dernier (15 mars) est d’ailleurs resté pratiquement inchangé avec un prix du Brent en 2023 à 87,5 $/b (Fig. 3).

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13 mars 2023

Le prix du pétrole en repli, entre risque économique et incertitudes sur l’équilibre offre/demande à venir

La semaine passée le prix du Brent a perdu en moyenne plus de 3 $/b. Il se maintient néanmoins au-dessus des 80 $/b et s’est établi la semaine passée à 82,8 $/b en moyenne en recul de 1 % (WTI à 77,3 $/b, -0,3 %). Cette baisse s’explique par le recul des marchés financiers, par la résilience des exportations russes, et ce en dépit des inquiétudes exprimées sur l’offre. Il convient de noter la forte baisse ce lundi (plus de 4 % en matinée) en raison du recul des marchés financiers, après trois faillites de banque ces derniers jours, dont celle de la Silicon Valley Bank. Les anticipations des prix du pétrole en 2023, en retrait, demeurent néanmoins à des niveaux élevés : Goldman Sachs anticipe un prix du prix du Brent à 100 $/b en fin d’année, et Barclay's, qui a réduit ses prévisions de 6 $/b pour le Brent et de 7 $/b pour le WTI, tablent désormais sur des prix de 92 $/b et 87 $/b respectivement en 2023.

Tableau : évolution des marchés

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6 mars 2023

La reprise de la Chine fait remonter le Brent à 84 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont repartis à la hausse la semaine dernière, soutenus par la publication de bons indicateurs de l'activité industrielle en Chine et malgré la hausse des stocks de pétrole américains. Vendredi dernier, les prix du brut ont temporairement chuté de près de 2 $/b (Fig. 1) à la suite d'un rapport du WSJ selon lequel les Émirats arabes unis envisageaient de quitter l'OPEP+ en raison de différends avec l'Arabie saoudite sur les quotas de production ainsi que de questions politiques telles que le conflit au Yémen. Ces informations ont depuis été démenties par les autorités et les cours sont repartis à la hausse. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +1,6 $/b à 84,3 $/b (+2,0 %) et le WTI a gagné +2,2 $/b à 77,7 $/b (+2,9 %) (Fig. 1 & 2). Les positions courtes des gestionnaires de fonds sur le Brent sont tombées à leur plus bas niveau depuis 2011, selon les données de l'ICE (Fig. 10). Cette baisse suggère que les opérateurs pétroliers parient sur une hausse des prix, la confiance dans la reprise de la Chine compensant les inquiétudes liées à la hausse des stocks américains. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 1er mars est toutefois en légère baisse, avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,4 $/b (Fig. 3).

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27 février 2023

Contexte économique et exportations russes impactent l’évolution du prix du pétrole

Le prix du pétrole, chahuté la semaine passée, reste au-dessus des 80 $/b (Fig. 1). La semaine passée le prix du Brent est brièvement passé sous la barre des 80 $/b comme ce fut le cas en début d’année et le 3 février. Il se situe néanmoins en moyenne au-dessus de ce seuil et s’est établi la semaine passée à 81,7 $/b en recul de 2,6 %. (WTI à 75 $/b, - 3,9 %). La baisse en début de semaine s’explique par la hausse des taux longs (Fig. 2) et par la publication des indices PMI suggérant une « surchauffe » de l’économie. Le recul du niveau d’inflation en janvier en zone Euro a ensuite entrainé un retournement des marchés, retournement fragile suivi d’un décrochage assez marqué en fin de semaine. Enfin, l’annonce d’une baisse des exportations russes en mars, au-delà de ce qui avait été déjà annoncé, a pour sa part soutenu les cours du pétrole. La Pologne a été pénalisée dès ce week-end, annonçant que la Russie avait suspendu ses livraisons, qui ne représentent désormais que 10 % des approvisionnements de ce pays. Depuis la guerre en Ukraine, la diversification des approvisionnements a permis de remplacer les achats russes des pays occidentaux. Les pays de l’OCDE hors Turquie n’ont absorbé en janvier que 16 % des ventes russes de pétrole et de produits pétroliers contre 60 % en 2021. Cela pourrait tomber à 5 % à partir du mois de mars prochain.

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20 février 2023

Le prix du pétrole, soumis à des forces opposées, en baisse régulière la semaine passée

Le prix du pétrole termine à 82 $/b la semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent, qui oscille entre 80 et 85 $/b depuis le début de l’année, gagne 0,6 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 84 $/b en moyenne (WTI à 78 $/b, + 1,3 %). Il a néanmoins été orienté à la baisse tout au long de la semaine passée, passant de 85 $/b à 82 $/b. La publication de différents indicateurs américains (inflation, ventes au détail1) la semaine passée révèle une relative « surchauffe de l’économie » qui pourrait justifier une politique plus stricte des Banques centrales, synonyme de ralentissement économique. Cela favorise également la hausse du dollar (+2,1 % pour le « $ Index » depuis début février), facteur baissier pour le pétrole. La hausse des stocks de pétrole aux Etats-Unis et l’annonce d’une vente de pétrole issu des stocks stratégiques ont également favorisé le léger repli du prix. Les cours du pétrole ont, à l’inverse, été soutenus par les révisions à la hausse de la demande pétrolière mondiale en 2023 proposées par l’AIE et l’OPEP dans leurs derniers rapports mensuels. Les anticipations pour 2023 de l’AIE et de l’OPEP sont assez divergentes par rapport à celles de l’EIA (agence américaine) qui est plus pessimiste sur la croissance de la demande mondiale. Les marchés boursiers, en très forte hausse depuis le début de l’année (Fig. 2), semblent toujours privilégier un contexte économique porteur qui pourrait inciter à privilégier les scénarios AIE et OPEP.

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13 février 2023

La Russie annonce une baisse de sa production de 500 kb/j. Le Brent remonte à 84,1 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont repartis à la hausse la semaine dernière (Fig. 1), gagnant plus de 5 $/b en une semaine suite à la déclaration de la Russie de réduire sa production de 500 kb/j en mars en représailles aux sanctions du G7. En outre, l'OPEP et ses partenaires ont fait savoir qu'ils n'augmenteraient pas leur production de pétrole pour compenser les réductions annoncées par la Russie. Les prix du brut ont également été soutenus par l'arrêt des opérations au terminal pétrolier de Ceyhan et de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (1,2 Mb/j), suite aux tremblements de terre dévastateurs en Turquie (les opérations ont repris à la fin de la semaine dernière). En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +1,3 $/b à 84,1 $/b (+1,3%) et le WTI a gagné +1 $/b à 77,5 $/b (+1,3%) (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 7 février est en légère baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,5 $/b (Fig. 3).

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6 février 2023

Le Brent en baisse avant l’entrée en vigueur de l'embargo sur les produits pétroliers raffinés russes

Marchés pétroliersLes prix du brut ont fortement reculé la semaine dernière, finissant la semaine sous les 80 $/b pour le Brent et les 74 $/b pour le WTI (Fig. 1). Alors que l'embargo sur les produits pétroliers raffinés russes exportés par voie maritime est entré en vigueur dimanche dernier, le marché du pétrole brut reste baissier, les fondamentaux du marché montrant une offre excédentaire mondiale par rapport à une demande qui tarde à se redresser. En moyenne hebdomadaire, le Brent et le WTI sont en baisse de plus de 4,5 %, à respectivement 82,9 $/b et 76,5 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 3 février est en légère hausse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,8 $/b (Fig. 3). Plusieurs institutions financières (Fitch, Goldman Sachs, Morgan Stanley) prévoient cependant un resserrement du marché pétrolier au second semestre, ce qui pourrait pousser le Brent au-delà de 100 $/b d'ici la fin de l'année.

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30 janvier 2023

Risques de tensions avec les nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers

Le prix du pétrole gagne 5 $/b (+5,6 %) depuis début janvier (Fig. 1). Le prix du Brent, relativement instable, gagne 1,5 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 86 $/b en moyenne (WTI stable à 80 $/b). Le prix du pétrole se tend en dépit d’un équilibre offre/demande qui apparait excédentaire au 1er trimestre 2023. Cette relative pression peut néanmoins s’expliquer par plusieurs facteurs, d’abord par le fait que le marché serait déficitaire à partir du 2e semestre1 (Fig. A4). Le marché reste aussi attentif à la demande chinoise, en recul de 0,4 Mb/j en 2022, mais qui devrait progresser de 0,9 Mb/j (Fig. A5) cette année, en supposant qu’il n’y ait plus de mesures de restriction liées au Covid dans ce pays. De plus, le niveau relativement faible des stocks dans les pays occidentaux pourrait entrainer un restockage progressif susceptible de légèrement soutenir les prix. La faiblesse du dollar, en retrait depuis début janvier passant de 1,06 $ à près de 1,09 $ (+3,4 %), favorise également la progression du prix du pétrole. Enfin, la mise en oeuvre des nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers russes à partir du 5 février est susceptible de créer une pression nouvelle sur le marché. Il convient par ailleurs de noter que la réunion du comité technique de l’OPEP+ (Joint Ministerial Monitoring Committee, JMMC) prévue le 1er février prochain ne sera pas décisionnaire (réunion ministérielle prévue le 4 juin prochain).

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23 janvier 2023

Réouverture de la Chine : l’AIE relève ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole à +1,9 Mb/j

Marchés pétroliersLes prix du brut étaient en hausse la semaine dernière. Malgré un contexte économique difficile avec un risque accru de récession mondiale, les perspectives d'une augmentation significative de la demande de pétrole chinoise suite à l'assouplissement de sa politique Covid et la mise en place d'un embargo sur les produits pétroliers russes début février font craindre de nouvelles tensions sur l’offre de pétrole. En moyenne hebdomadaire, le Brent et le WTI sont en hausse de plus de 4 %, à respectivement 85,8 $/b et 80,3 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 20 janvier est en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,5 $/b, mais certaines institutions (dont Goldman Sachs) prévoient une phase haussière des prix du brut autour de 110 $/b, (Fig. 3), considérant que le sous-investissement chronique dans l'amont pétrolier couplé à l’embargo pétrolier russe ne permettra pas de répondre à l'augmentation de la demande mondiale de pétrole.

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16 janvier 2023

Le prix du pétrole à nouveau au-dessus des 80 $/b. Division par deux des revenus russes en 2023 ?

Le prix du pétrole à près de 84 $/b en fin de semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent est en progression de près de 3 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à près de 81 $/b en moyenne (WTI à 77 $/b, + 3,8 %). Le prix du pétrole a été porté cette semaine par le recul de l’inflation aux Etats-Unis et par la réouverture de la Chine, deux facteurs jugés favorables à une hausse de la consommation de pétrole. Les dernières prévisions économiques peu optimistes de la Banque mondiale ont été en revanche sans effet sur le prix. Globalement, il convient de rester prudent sur les tendances à venir alors que les perspectives de l’équilibre pétrolier en 2023 sont très disparates suivant les organismes (AIE, OPEP, EIA, Rystad), reflet de l’incertitude sur de nombreux paramètres (demande, offre russe, politique OPEP en particulier). La Banque mondiale, dans un rapport récent, retient un prix moyen de 83 $/b cette année, en recul de 4 $/b par rapport à ses prévisions précédentes.  

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9 janvier 2023

Le Brent en recul à 80,6 $/b compte tenu des inquiétudes sur la demande mondiale de pétrole

Marchés pétroliersAprès une année 2022 particulièrement volatile, qui a vu le prix du Brent s'envoler à près de 130 $/b début mars pour retomber à 76 $/b début décembre, le Brent a terminé l'année autour de 84 $/b, proche des niveaux observés en début d'année, avant le début de la guerre en Ukraine. En moyenne annuelle, le Brent a clôturé à 99 $/b, en hausse de +40% par rapport à 2021, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2014. Pour le début de l'année, la tendance est à la baisse compte tenu des inquiétudes sur la demande mondiale de pétrole et d'une légère augmentation de la production de l'OPEP. Ainsi, en moyenne hebdomadaire, le Brent est en baisse de 4%, à 80,6 $/b, tandis que le WTI est en recul de 6%, à 74,3 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 6 janvier est en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 91,3 $/b (Fig. 3).

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Contact

Jérôme Sabathier

  • Chef du département Economie et évaluation environnementale, direction Economie et Veille

Guy Maisonnier

  • Ingénieur économiste