16.03.2017

10 minutes de lecture

FacebookTwitterLinkedInImprimer

L’analyse d’IFPEN
 

Rueil-Malmaison, le 16 mars 2017 - La baisse du prix du pétrole, de 54 $/b le 7 mars à 50 $/b environ désormais, traduit un retournement de la vision des intervenants financiers concernant la capacité de l’Opep à résorber les excédents pétroliers. L’Opep se trouve en fait face à un dilemme : faut-il continuer, au second semestre, à limiter la production pour soutenir le prix, au risque d’encourager plus rapidement la hausse progressive de la production américaine ? Ces interrogations sur l’état futur du marché expliquent pour l’essentiel la baisse des prix en complément d’autres facteurs comme la nouvelle hausse attendue des taux d’intérêt aux États-Unis, voire le ralentissement économique chinois1.

L’accord Opep, bien respecté à ce jour, soutient (a soutenu ?) les prix du pétrole. Mis en œuvre au début du mois de janvier pour une durée de six mois, l’accord Opep/non-Opep du troisième trimestre 2016 a pour objectif de réduire la production mondiale de pétrole et de soutenir les cours du pétrole, en réduisant les stocks excédentaires.

La baisse de production proposée dans l’accord se situait à 1,7 Mb/j sur six mois, dont 1,2 Mb/j pour les pays de l’Opep hors Libye et Nigeria et environ 0,5 Mb/j pour 11 pays non-Opep, dont 0,3 Mb/j pour la Russie et 0,1 Mb/j pour le Mexique.
 

Lire la suite > Télécharger l'étude (PDF - 100 Ko)

 

Guy Maisonnier - guy.maisonnier@ifpen.fr