17.09.2025
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Dans une tribune publiée par La Revue de l’Énergie, Pierre-Franck Chevet, président d’IFP Energies nouvelles, alerte sur les coûts économiques d’une inaction face au changement climatique et souligne l’opportunité stratégique que représente la transition énergétique pour l’Europe.
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Pour l’essentiel
Le coût de l’inaction
• 1 266 000 milliards $ de pertes cumulées prévues entre 2025 et 2100 (OMM).
• Contraction du PIB mondial de 6 % en 2050 et 18 % en 2100 si le réchauffement dépasse 3 °C (NGFS).
• Pertes économiques trois fois plus élevées d’ici 2100 avec un réchauffement de 4,8 °C par rapport à un scénario à 2 °C (Nature).
Besoin massif d’investissement
• 2 000 milliards $ investis dans les technologies bas carbone en 2024 (AIE).
• Près du double des investissements fossiles.
• Mais il faudrait 5 000 milliards $/an d’ici 2030 pour rester sous les 2 °C.
Une opportunité stratégique pour l’Europe
• Réduire la dépendance aux énergies fossiles.
• Renforcer la sécurité, l’autonomie et la résilience énergétique.
• Créer de la compétitivité durable, des emplois et un leadership technologique.