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Métaux critiques et terres rares
CONTEXTE ET ENJEUX

Les innovations technologiques développées pour accompagner la transition énergétique font appel à des métaux critiques ou stratégiques: il s’agit de minerais et de métaux raffinés, utilisés pour :

  • les véhicules électrifiés : cobalt, lanthane, lithium,
  • les piles à combustible : platine, palladium, rhodium,
  • les technologies de l’éolien : néodyme, dysprosium, terbium,
  • l’aéronautique : titane,
  • les technologies du solaire photovoltaïque : cadmium, indium, gallium.


Parmi les métaux critiques, on trouve le groupe des terres rares : il s’agit de 17 métaux aux propriétés voisines, chimiquement assez réactifs et disposant de propriétés électromagnétiques les rendant indispensables pour des fabrications de haute technologie.

Exploiter des métaux critiques et des terres rares, c’est se confronter à des défis de nature :

  • économique : certains de ces marchés sont :
    • faiblement organisés,
    • peu transparents,
    • et l’essentiel des transactions est toujours réalisé de gré à gré, sans bénéficier du support de structures de marchés financiers comme le London Metal Exchange,
  • technologique : certains de ces métaux sont les coproduits d’activités minières ; dès lors, leur extraction et leur production dépendent géologiquement, mais aussi économiquement, de la production des autres métaux,
  • géopolitique : la localisation des ressources et les stratégies d’acteurs (structure industrielle, politique commerciale et d’investissement, etc.) peuvent rendre critique l’utilisation d’une matière première : la diffusion à grande échelle des technologies y faisant appel peut potentiellement créer, voire exacerber, des tensions sur les marchés de ces métaux,
  • énergétique et environnementale : aujourd’hui, l’industrie métallurgique consomme environ 10 % de l’énergie mondiale, avec à la clé différents impacts sur l’environnement :
    • consommations d’eau,
    • consommation d’énergie associée,
    • émissions du secteur.
       

Avec une structure industrielle de marché oligopolistique et une concentration des réserves sur un nombre restreint de pays, le lithium représente un terrain d’étude propice à la notion de criticité dans le contexte d’électrification du parc automobile mondial.
 

La Commission européenne dénombre 30 matières premières critiques. La bauxite, le lithium, le titane et le strontium ont été ajoutés à la liste publiée en 2017. Elle en comptait 20 en 2014 et 14 en 2011.

Proposer des technologies éco-efficientes de production et de recyclages des métaux critiques pour accompagner le développement des nouvelles filières de la transition énergétique.

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Métaux critiques et terres rares

 

IFPEN :
Décryptages > Les métaux dans la transition énergétique

 

 


 

Contacts

Arnaud Baudot

  • Responsable du programme « Recyclage des métaux des batteries »

Magalie Roy-Auberger

  • Responsable du programme « Recyclage des métaux des catalyseurs »

Jérôme Sabathier

  • Chef du département Economie et évaluation environnementale, direction Economie et Veille
Emmanuel HACHE

Emmanuel HACHE

Économiste-Prospectiviste, département Économie et Évaluation environnementale, Direction Économie et Veille
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