MOTORISATIONS THERMIQUES
Contexte et enjeux
L'atteinte des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 à l'horizon 2030 impose à la fois :
- une électrification des véhicules,
- mais aussi une nette amélioration des motorisations thermiques utilisant des carburants à faible empreinte environnementale, de manière à :
- rendre accessible à tous les usages des technologies sobres et efficientes,
- recourir à un degré d'hybridation croissant en fonction du type d'application,
- viser de forts rendements moyens des moteurs thermiques et des émissions proches de zéro.
Trois objectif principaux pour relever ces défis :
1 - Augmenter significativement le rendement thermodynamique des motorisations thermiques :
- par l'optimisation des technologies existantes ou émergentes,
- mais aussi par l'introduction de solutions en rupture,
- tout en veillant à conserver un système de dépollution simple et efficace sur toute sa plage de fonctionnement.
« Avant 2030, nous visons un moteur essence ayant un rendement pic de 50 %. Ceci représente un gain de rendement supérieur à 2 %/an, soit une contribution de l’ordre de -20 g CO2/km d’ici 2030. »
2 - Atteindre des niveaux d’émissions de polluants affectant la qualité de l’air proches de zéro en usage réel et pour toute la durée de vie du véhicule, selon trois axes :
- développer des systèmes de post-traitement innovants,
- qualifier finement l’impact des émissions sur la qualité de l’air,
- contrôler en temps réel les émissions de polluants.
« Avant 2030, nous devons disposer de solutions technologiques permettant d’utiliser un moteur thermique en ville sans impact sur la qualité de l’air. »
3 - Identifier les carburants présentant un double impact pour réduire les émissions de CO2 :
- par leur origine non fossile,
- et grâce à leurs propriétés favorables à l’amélioration du rendement des moteurs.
« À titre d’exemple, l’utilisation de gaz naturel, biosourcé à hauteur de 20 %, permettrait une réduction des émissions de CO2 fossile de l’ordre de 50 g CO2/km. »
La part des carburants pétroliers dans le transport restera encore significative les prochaines années, à plus de 80 % à horizon 2040 (source : BP).
Apporter des réponses technologiques innovantes afin de réduire la consommation
et les émissions de CO2 des motorisations thermiques et améliorer la qualité de l’air.