MOTORISATIONS THERMIQUES
Contexte et enjeux
En complément à l’électrification, l'atteinte des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 du secteur des transports et du off-road à l'horizon 2030 impose une nette amélioration des motorisations thermiques utilisant des carburants à faible empreinte environnementale ou d’hydrogène renouvelable, de manière à :
- rendre accessible à tous les usages des technologies sobres et efficientes,
- recourir à un degré d'hybridation croissant en fonction du type d'application,
- viser de forts rendements moyens des moteurs thermiques et des émissions proches de zéro,
- accélérer l’utilisation d’hydrogène renouvelable.
Quatre objectifs principaux vont permettre de relever ces défis :
1 - Augmenter significativement le rendement thermodynamique des motorisations thermiques :
- par l'optimisation des technologies existantes ou émergentes,
- mais aussi par l'introduction de solutions en rupture,
- tout en veillant à conserver un système de dépollution simple et efficace sur toute sa plage de fonctionnement.
2 - Atteindre des niveaux d’émissions de polluants avec un impact nul sur la qualité de l’air en usage réel et pour toute la durée de vie du véhicule, selon trois axes :
- développer des systèmes de post-traitement innovants,
- qualifier finement l’impact des émissions sur la qualité de l’air,
- contrôler en temps réel les émissions de polluants.
3 - Développer des moteurs à hydrogène permettant l’utilisation des moyens de production industriel existants :
- concevoir des systèmes de combustion optimisés,
- adapter la boucle d’air et son contrôle,
- identifier des systèmes de post-traitement pour un impact nul sur la qualité de l’air.
4 - Identifier les carburants présentant un double impact pour réduire les émissions de CO2 :
- par leur origine non fossile (biocarburants et carburants de synthèse ou E-Fuels),
- et grâce à leurs propriétés favorables à l’amélioration du rendement des moteurs.
La part des carburants liquides dans le transport terrestre restera encore significative les prochaines années. A l’horizon 2040, elle sera à plus de 80 % au niveau mondial (source : BP) et entre 60 et 70% en Europe (scénarios WAPO).
Apporter des réponses technologiques innovantes afin de réduire la consommation
et les émissions de CO2 des motorisations thermiques et améliorer la qualité de l’air.